Les outils existent, obligation est faite au préconisateur de solutions adaptées, de démontrer leur compatibilité avec les systèmes informatiques de l'entreprise.
Aujourd'hui, nous avons franchi un cap supplémentaire. D'une part, l'exigence de vision globale s'étend aux éléments de production de la communication (publications, éléments transformés réutilisables) et d'autre part l'entreprise exprime le besoin, tout en favorisant l'externalisation de certains services techniques, de s'affranchir partiellement de la dépendance qu'elle vit au quotidien vis-à-vis de ses prestataires concepteurs et fabricants.
Cette volonté d'indépendance ne vise pas à se séparer des interlocuteurs privilégiés traditionnels; toutefois, le désir de mieux gérer son patrimoine documentaire exige une fédération des données; la visibilité partielle limitée à un fournisseur n'ayant jamais favorisé la comparaison à la fois qualitative des performances de gestion des dossiers et des coûts de production.
Ceci est exposé dans un contexte des métiers de la communication marketing, de l'image et des arts graphiques.
Nous participons aujourd'hui à la mise en commun d'un certain nombre d'informations liées à la création, à la production et à la diffusion des éléments de la communication de l'entreprise. Cela concerne les services de production intégrés, les agences, les studios d'exécution, les photograveurs, les imprimeurs et les logisticiens.
Répétons-le, la gestion globale de l'image intègre dorénavant l'aspect productif du document.
Dans un premier temps, nous nous sommes éloigné de la gestion des documents non opérationnels : les archives et la mémoire de l'entreprise; nous prenons conscience aujourd'hui que chaque élément est considéré par le manager comme un investissement et qu'il n'est plus question d'en perdre la maîtrise, même partiellement. Il convient de gérer sa traçabilité sur la totalité de la chaîne de production : de la création à la livraison à ses utilisateurs, en passant par toutes les étapes de sa fabrication. Ceci pour tout élément, qu'il soit de type traditionnel : imprimé, ou multimédia, connecté à un réseau informatique ou "hors-ligne" pour toute diffusion sur support physique.
Un exemple de mise en pratique de cette rationalisation : une image conçue et réalisée pour la production d'une brochure doit pouvoir être exploitée par tous les supports utilisés durant sa période de validité doocumentaire et juridique.
La continuité de la chaîne numérique du document permet d'envisager cette évolution. En revanche, les différents acteurs agissant dans cette chaîne de production, possèdent leurs propres méthodes de communication : transmission, validation, gestion de production, types d'enregistrements et de sauvegarde ...
Les fichiers issus d'éléments originaux sont transformés, convertis de multiples fois en fonction des applications requises. On voit ici que des efforts d'organisation, de standardisation et de fédération de moyens sont indispensabbles; c'est le prix à payer pour obtenir les garanties et performances précédemment citées. C'est à ces conditions que l'entreprise réduira ses coûts, augmentera sa réactivité et renforcera son indépendance.
v1.5, copyright Daniel Hennemand
