Archive pour la catégorie ‘diffusion de l'image’

Les mots-clefs ? ‘Servent à rien !

Lundi 28 septembre 2009

C’est bizarre de lire des choses bizarres, dès le lundi matin : vu dans la lettre de l’excellent site d’Abondance :  Google et la balise meta « keywords »  ->  ma petite réponse du jour :Bonjour, … sauf que, les mots-clefs sont des éléments traditionnellement essentiels à l’identification et à la communication, pour les documentalistes et pour les iconographes. Cette réflexion doit être exploitée sur toute la chaîne de transmission de l’image : production -> sélection + référencement -> publication. Nier les mots-clefs, c’est un peu comme détruire les plans de l’architecte avant de construire une maison. C’est effectivement un moyen de voir le positionnement des autres, mais aussi de se positionner soit-même. Définir un contexte, orienter des significations, etc. Ce n’est pas parce que Dieu le veut, qu’il ne faut pas réfléchir. Le choix des mots-clefs est le fruit d’une réflexion qu’il faut faire fructifier en aval, à trouver donc (pour Dieu!) d’autres moyens de les « rendre utiles ». Bien à vous, Daniel Photogestion.com

Getty Images lance une nouvelle collection Flickr

Lundi 22 juin 2009

Getty Images communique aujourd’hui plus précisément sur un accord passé il y a un an avec Flickr. Il s’agit de la diffusion commerciale par le premier d’une sélection d’images provenant de l’immense gisement rassemblé par le second.

Flickr, on le sait, c’est 3 milliards d’images, l’editing réalisé par Getty, est constitué de quelques milliers de visuels, donc, quoi d’exceptionnel?

Ce qui fait du bruit dans le Landernau photographique, c’est encore cette superposition des comportements amateurs et professionnels; Flickr, gisement d’images théoriquement réalisées dans le cadre ludique des activités amateurs. Getty Images, numéro un mondial de la photographie d’illustration … professionnelle.

Simone Mazer, directrice de Getty Images France présente la nouvelle collection Flickr et son interface de consultation. Photo Daniel Hennemand

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Paternité, recherche inversée et métadonnées !

Mardi 16 juin 2009

Comme chacun sait, le renseignement de métadonnées dans un fichier image permet l’identification et la bonne compréhension d’un document.Pour l’identification de ce visuel marquant, l’utilisation d’un moteur de recherche inversé comme TinEye donne un résultat riche, mais il est difficile pour autant de remonter à la source et d’en identifier l’auteur.Si vous avez cette information, merci de bien vouloir me le transmettre.contact

Photothèque et Web réputation des entreprises

Mercredi 20 mai 2009

Nous autres, iconographes, nous avons tous milité depuis longtemps à l’enrichissement des photothèques pour une représentation exhaustive des activités de l’entreprise. Les hommes, les produits, les services et dans le passé, les outils de production, tout devait être représenté et disponible pour les besoins d’illustration des agences ou des services internes.
On pouvait déjà évoquer le « profil d’une entreprise » à la lecture de sa représentation photographique.L’exploration d’un fonds d’images et la compréhension de son organisation rendait compte d’un métier, d’un positionnement et de la personnalité des dirigeants pour peu que les choix fussent réfléchis.
Aujourd’hui, nous voyons le périmètre de représentation de l’entreprise s’élargir, en interne avec des photothèques concurrencées par des sources qui diffusent sans forcément thésauriser l’image et en externe avec une croissance forte de sa représentation dans les différents médias électroniques.
Cette deuxième représentation devient majeure, elle impacte fortement la réputation de l’entreprise, car sa progression est de type viral, c’est-à-dire exponentielle, et elle est difficilement contrôlable car reprise et commentée par les communautés et les auteurs indépendants.
La communication visuelle n’est plus l’apanage d’une instance officielle délivrant des éléments maîtrisés, elle est constitutive de l’ensemble du verbe et de l’image bouillonnant sur les réseaux.
Au-delà de choix esthétiques et sémantiques, il est urgent de prendre conscience que le message initial peut être brouillé par une noria d’éléments non certifiés issus d’auteurs bien ou mal intentionnés.
Nous parlons ici de l’image, mais la communication dans son ensemble est concernée et nous savons qu’un déficit de réputation sur le web est néfaste.
Si la « web réputation par l’image » paraît facile à sonder, elle est complexe à contrôler et nous pensons que cette veille doit être réalisée par des professionnels de l’image. Si chacun peut scanner sa présence sur Facebook, Flickr, Picasa ou Google Images, il est moins aisé d’évaluer les messages induits et de détecter une éventuelle composante négative dans une représentation.
En tant que professionnels de l’image, nous cherchons à maîtriser la représentation photographique de l’entreprise. Seules des actions régulières de veille, de référencement manuel et de publication d’éléments certifiés peuvent assurer la construction et le maintien d’un profil numérique positif.

Quatre tests effectués cette semaine pour nous convaincre :

  • Entreprise A : recherche ouverte : buzz important : premier visuel : lien vers le site d’un syndicat fortement critique à l’encontre de la politique de l’entreprise.
  • Entreprise B : résultat faible sur le site communautaire Flickr, mais proposant un visuel à connotation « catastrophiste » pour les services de ladite entreprise. Visuel esthétique mais très négatif.
  • Entreprise C : recherche ouverte : buzz important : sur la première page : lien vers le site du PCF évoquant la dégradation du statut des salariés de cette entreprise.
  • Entreprise D / vins et spiritueux : recherche ouverte : sur la première page d’une mosaïque : lien avec un blog personnel d’un salarié. On y trouve un superbe visuel où toute la famille, parents et enfants, sont entourés de bouteilles, emblème depuis un siècle de la fabrique que je ne peux pas citer ici!

www.edillia.com

Votre opinion sur le devenir de la communication par l’image en entreprise

Mardi 24 février 2009

Bonjour,

Nous menons actuellement une enquête, auprès des responsables MarCom, sur le management des ressources visuelles en entreprise et les changements qui s’annoncent radicaux dans ce domaine.

Nous parlons de la gestion des objets audiovisuels de tout type venant enrichir les différents médias en réseau : Intranet, Internet, blog, mailing, viral… La montée en puissance des médias web modifie-t-elle le comportement de l’entreprise face à ses services traditionnels de gestion des éléments de sa communication : vidéogrammes, photographies, illustrations graphiques … En termes d’organisation, continuera-t-elle à financer des entités indépendantes ou bien allons-nous vers une fusion des archivages et de la gestion des médias : photothèque, vidéothèque et service documentaire. Allons nous vers une cohérence des moyens? En termes de densité, comment seront perçus demain les fonds dormants, face à la communication au quotidien? Le patrimoine sans revalorisation a-t-il un avenir? Avec combien d’images et de films, l’entreprise communique-t-elle chaque année et quelle est la part des productions originales? Quelle économie de l’image pouvons-nous prévoir dans ce contexte de crise?

Si vous avez un retour d’expérience sur ces sujets et une vision de l’avenir, merci de réagir à cette annonce. Les éléments de réponse seront bien sûr publiés. Longue vie à la belle image!

Daniel Hennemand

Re : SITE : Flickr, site de partage de photos

Samedi 8 novembre 2008

Je ne crois pas qu’il faille dénigrer ces nouveaux acteurs. Ils sont là, émergeants, et ils proposent progressivement une partie des services jusqu’ici assurés par les professionnels. La chaîne traditionnelle s’en trouve bien sûr fragilisée. Nous, professionnels de l’image, photographes, documentalistes, iconographes, mais aussi développeurs, concepteurs ou fabricants sommes soumis à cette dure loi de la contraction des métiers et de la gratuité.Cependant, il nous faut voir la multitude, non pas comme une banalisation, mais comme un enrichissement sans précédent.Si nous sommes photographes, la confrontation de nos créations est inéluctable et il ne faut pas la craindre ou alors, c’est que nous sommes bien fragiles! Faire un distinguo entre amateurs et professionnels utilisant les mêmes outils va vite devenir problématique. Mais entre produire un visuel numérique et concevoir une image ? Qui apporte une réelle plus-value ? Il s’agit donc, dans un premier temps, de s’informer avant de manifester et de se battre non pas en relevant les pont-levis, mais en valorisant nos compétences. Sans doute, celles-ci doivent être réparties différemment. Les formations prendront en compte l’évolution du marché et de la demande. Ces mutations nous remettent en cause, mais elles apportent par ailleurs un extraordinaire potentiel de communication et de développement. Ce ne sont pas les plates-formes qui sont dangereuses – par exemple, elles communiquent mieux que certaines photothèques d’entreprise l’information sur les droits d’auteur – mais leur pouvoir d’addiction est terrible, et j’inclus les professionnels, puisque certaines entreprises commencent à utiliser ces services. J’évoque ici l’absence de gestion des métadonnées dans les fichiers (lire les analyses de Patrick Peccatte). Sorties de ce contexte, les images deviennent anonymes! Certains grands médias en ligne ou photothèques diffusent d’ailleurs toujours des images sans métadonnée! Il faut donc, non pas dénigrer, mais comprendre, tester, et intégrer ces offres dans notre compréhension de la nouvelle communauté de l’image; particulièrement en valorisant les tâches, c’est-à-dire des métiers, en amont et en aval de la diffusion-partage gratuite, comme la conception, la retouche, l’editing, l’indexation, et l’archivage…Les outils de gestion propriétaires sont peut-être condamnés, en revanche la valorisation des contenus est plus que d’actualité et les services vont donc se développer. En résumé, certains perdent leurs privilèges, d’autres devront développer de nouvelles expertises.

Rassemblement sur la passerelle des Arts à Paris lors de l’éclipse de 1999 ou « Chercher à voir », © Daniel Hennemand

daniel@hennemand.com

L’image et l’entreprise

Une expertise dans les métiers de l’image

Publier et se confronter au jugement des tiers

Mardi 21 octobre 2008

Une rencontre autour d’un projet de gestion de photothèque m’a permis d’échanger avec un jeune commercial enthousiaste, à la fois vis-à-vis des services qu’il représentait et de la production photographique de ses dernières vacances. Nous parlions de l’Italie, de Rome et du Panthéon, peut-être le monument le plus émouvant de cette ville sublime. Puis nous évoquions l’explosion des réseaux sociaux images, comme Flickr, l’ambiguïté des services gratuits proposés. Comme l’interlocuteur vantait la qualité de ses images, nous avons lié l’utile à l’agréable : l’Italie, le Panthéon, les réseaux sociaux, le partage, … la confrontation et le jugement des tiers ! Une recherche sur Flickr nous a fait trouver plus de 93 000 images sur le sujet ! J’ai vu son visage se figer; il fit la moue. Je m’en suis voulu. Aurai-je été rabat joie ? En tout cas, nous avons utilement rebondi sur un thème récurant en communication d’entreprise : « de l’utilité de confronter sa production pour mieux l’évaluer ».

Ce qui est absurde dans le cadre de la création artistique devient utile dans la sphère professionnelle. Promouvoir la publication et le partage permet l’évaluation des performances du document et la validation de son adaptation à un cahier des charges ou à une charte graphique.

Téléphoner sur Flickr !

Mercredi 1 octobre 2008

Plaisanterie mise à part, cette fonction est formidable; pouvoir envoyer des images de repérage à ses amis … ou clients, c’est top!

Cette fonction, déjà développée dans un contexte professionnel, est aujourd’hui à la porté de tous, pourvu que…

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Diffuser un fonds numérique cohérent

Mercredi 1 octobre 2008

Mettre un fonds d’images photographiques à la disposition du plus grand nombre, c’est penser à la pertinence des sélections, construire une indexation ciblée. C’est se mettre à la place des utilisateurs, réfléchir à leurs besoins et à leur connaissance relative des techniques numériques, c’est donc proposés des fichiers utilisables par tous. Lire le reste de cet article »

Gérer ses images sur Flickr ou Picasa… Préserver aussi ?

Mercredi 24 septembre 2008

Chaque jour, on entend parler un peu plus de ces services, propriétés de Yahoo et de Google ! Services simples, services gratuits, services performants :-) .

Je suis fasciné par le discours enflammé des utilisateurs … et des auteurs. A les lire, il suffit de déverser nos beaux fichiers sur ces plates-formes pour résoudre nos problèmes d’archivage et de diffusion; aucune préconisation sur la sélection préalable, la sauvegarde « chez soi »… Que se passera-t-il en cas de disparition, rachat ou fusion de l’un de ces portails séduisants ? Même si nos productions « intégrales » sont copiées avant dépôt, que restera-t-il des sélections réalisées pour leurs publication ? Que restera-t-il aussi des indexations par tags quelques peut propriétaires ?

Promotion des services gratuits -> renforcement de la culture Web -> dépendance des internautes envers ces services gratuits -> addiction pour des services payants ?