Archive pour le mot-clef ‘communautaire’

Espace d’échanges & générateur de satisfecits

Mercredi 6 juillet 2011

Extrait des commentaires publiés sur Flickr, traduits automatiquement, à propos d'une photographie primée, entre le 30/06/11 à 02:41 et le 1 juillet 2011 à 17:18. "J'aime" 60 personnes aiment cette photo. Affichages : 2886

Certain ont compris les fonctionnalités avancées des plates-formes communautaires, Picasa, Flickr et autres comme de futurs instruments de convergence et de partage d’informations au service de « grandes causes » documentaires. Dans cet esprit, rappelons le projet collaboratif initié par Patrick Peccatte et Michel Le Querrec d’enrichissement des légendes d’un fonds d’archives photographiques historiques sur le débarquement en Normandie d’août 1944 ; un merveilleux exemple rare en France (voir lien).
Il ne faut jamais s’interdire le divertissement et je n’oublie pas la mission de ces services : drainer les flux d’audience d’un public large. Flickr propose plus de cinq milliards d’images et de vidéos. Mais en regardant les commentaires accolés à certaines images, je m’interroge sur la compréhension de l’outil par les utilisateurs et surtout sur leurs réels besoins.
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Les indélicats de la communauté (citation)

Samedi 27 mars 2010

Apprendre de nos frères est une des conditions à notre évolution, s’inspirer d’autrui est donc compréhensible.

Copier, c’est souvent s’empêcher d’être créatif, mais apparemment, cela permet d’accélérer sa progression.

Oublier de citer ses sources est indélicat, cela assèche l’esprit et transforme l’être humain en automate   ;-)

Eglise Saint-Eustache, vitrail de la nef près de la tribune de l'orgue, verrière supérieure, tête d'ange, détail, Paris, France. Photo Daniel Hennemand

Re : SITE : Flickr, site de partage de photos

Samedi 8 novembre 2008

Je ne crois pas qu’il faille dénigrer ces nouveaux acteurs. Ils sont là, émergeants, et ils proposent progressivement une partie des services jusqu’ici assurés par les professionnels. La chaîne traditionnelle s’en trouve bien sûr fragilisée. Nous, professionnels de l’image, photographes, documentalistes, iconographes, mais aussi développeurs, concepteurs ou fabricants sommes soumis à cette dure loi de la contraction des métiers et de la gratuité.Cependant, il nous faut voir la multitude, non pas comme une banalisation, mais comme un enrichissement sans précédent.Si nous sommes photographes, la confrontation de nos créations est inéluctable et il ne faut pas la craindre ou alors, c’est que nous sommes bien fragiles! Faire un distinguo entre amateurs et professionnels utilisant les mêmes outils va vite devenir problématique. Mais entre produire un visuel numérique et concevoir une image ? Qui apporte une réelle plus-value ? Il s’agit donc, dans un premier temps, de s’informer avant de manifester et de se battre non pas en relevant les pont-levis, mais en valorisant nos compétences. Sans doute, celles-ci doivent être réparties différemment. Les formations prendront en compte l’évolution du marché et de la demande. Ces mutations nous remettent en cause, mais elles apportent par ailleurs un extraordinaire potentiel de communication et de développement. Ce ne sont pas les plates-formes qui sont dangereuses – par exemple, elles communiquent mieux que certaines photothèques d’entreprise l’information sur les droits d’auteur – mais leur pouvoir d’addiction est terrible, et j’inclus les professionnels, puisque certaines entreprises commencent à utiliser ces services. J’évoque ici l’absence de gestion des métadonnées dans les fichiers (lire les analyses de Patrick Peccatte). Sorties de ce contexte, les images deviennent anonymes! Certains grands médias en ligne ou photothèques diffusent d’ailleurs toujours des images sans métadonnée! Il faut donc, non pas dénigrer, mais comprendre, tester, et intégrer ces offres dans notre compréhension de la nouvelle communauté de l’image; particulièrement en valorisant les tâches, c’est-à-dire des métiers, en amont et en aval de la diffusion-partage gratuite, comme la conception, la retouche, l’editing, l’indexation, et l’archivage…Les outils de gestion propriétaires sont peut-être condamnés, en revanche la valorisation des contenus est plus que d’actualité et les services vont donc se développer. En résumé, certains perdent leurs privilèges, d’autres devront développer de nouvelles expertises.

Rassemblement sur la passerelle des Arts à Paris lors de l’éclipse de 1999 ou « Chercher à voir », © Daniel Hennemand

daniel@hennemand.com

L’image et l’entreprise

Une expertise dans les métiers de l’image

Gérer ses images sur Flickr ou Picasa… Préserver aussi ?

Mercredi 24 septembre 2008

Chaque jour, on entend parler un peu plus de ces services, propriétés de Yahoo et de Google ! Services simples, services gratuits, services performants :-) .

Je suis fasciné par le discours enflammé des utilisateurs … et des auteurs. A les lire, il suffit de déverser nos beaux fichiers sur ces plates-formes pour résoudre nos problèmes d’archivage et de diffusion; aucune préconisation sur la sélection préalable, la sauvegarde « chez soi »… Que se passera-t-il en cas de disparition, rachat ou fusion de l’un de ces portails séduisants ? Même si nos productions « intégrales » sont copiées avant dépôt, que restera-t-il des sélections réalisées pour leurs publication ? Que restera-t-il aussi des indexations par tags quelques peut propriétaires ?

Promotion des services gratuits -> renforcement de la culture Web -> dépendance des internautes envers ces services gratuits -> addiction pour des services payants ?