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Fusion de deux photothèques d’entreprises

Mercredi 17 juillet 2013

Fusion de deux fonds photographiques d'entreprises - Illustration Daniel Hennemand

Lors d’une nouvelle session de formation en gestion de photothèque*, nous avons pu traiter un cas intéressant de projet de fusion de deux fonds photographiques de deux entreprises d’un même secteur d’activités, la première venant de racheter la seconde.
Cette formation, est toujours articulée en quatre parties :
  • Qu’est-ce qu’un projet?
  • La production,
  • La gestion,
  • La diffusion,
Nous avons pu en deux jours nous poser les questions particulièrement pertinentes dans un cas typique de refonte.
De toutes évidences, les traditions sont différentes d’une entreprise à l’autre et d’un pays à l’autre.
L’une des entreprises utilise une solution de gestion de photothèque d’un éditeur privé, la seconde avait préféré développer une solution en interne!
Les typologies, même pour des métiers semblables, les modes d’alimentation, d’indexation et de diffusions sont différents. Pourtant, tout doit être fait pour que cette réunion de moyens et de patrimoines soit un succès.
L’orientation actuelle laisse à penser qu’aucun des outils de gestion d’images en place ne sera retenu, une bonne occasion pour revoir les processus de production, de gestion et de partage :
  • Etude du contrat liant l’entreprise à l’éditeur en place pour la bonne récupération des actifs.
  • Expertise sémantique des fonds (pertinence, obsolescence).
  • Analyse et refonte des plans de classement.
  • Adaptation et fusion des thesaurus.
  • Récupération des existants : qualité des documents numérisés et des originaux numériques jusqu’ici exploités, localisation des originaux, évaluation des pourcentages opérationnels, coût.
  • Qualité des indexations existantes.
  • Homogénéité du traitement juridique des éléments en ligne, renégociation des contrats avec les photographes identifiés.
  • Définition des caractéristiques des fichiers à produire et à proposer à la diffusion (poids, standards, dimensions, taux de compression)?
  • Mise en place de nouvelles procédures de gestion contributive (indexation participative).
  • Automatisation de l’enrichissement en métadonnées des objets intégrés à la photothèque.
  • Processus et garantie de sauvegarde.
Ces questions techniques ne sauraient être traitées avant la réalisation d’une étude des besoins car les traditions et les ressources d’une entreprise à l’autre sont différentes. La fusion révèlera au niveau de la communication par l’image des besoins nouveaux, des ressources internes ou sous-traitées avec de nouveaux budgets. Entre autre, la décision d’intégrer ou non les équipements d’hébergement et logiciel devrait dépendre de la réponse du nouveau service informatique qui semble vouloir imposer un standard particulier; s’orientera-t-il vers un développement spécifique? Le haut niveau des solutions locatives actuelles devrait pourtant les séduire.
Daniel Hennemand, v1.2
* Comment gérer sa photothèque, session de 2 jours

Prochaine réunion du Club Photoshop de Paris

Lundi 30 novembre 2009

Réunion mensuelle des experts en images numériques  

CLUB PHOTOSHOP PARIS

1) PROCHAINE REUNION

JEUDI 3 DECEMBRE 2009

18H30 – 20h45

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Changement d’adresse provisoire

Bonjour à tous,

La réunion du Club Photoshop de ce jeudi 3 décembre aura lieu exceptionnellement chez :
SPEOS, 8 rue Jules Vallès, 75011 Paris
Métro Charonne (ligne 9) ou Faidherbe-Chaligny (ligne 8)
Bus 76 (arrêt Charonne-Voltaire)

L’accueil se fera exceptionnellement à 18h20.
Merci de ne pas trop arriver après 18h30, car nous devrons alors vous acheminer personnellement.

Nous tenterons de trouver ensuite un lieu pour boire un verre et/ou dîner pour ceux qui le souhaitent.

La raison est que le plafond de notre salle habituelle, à la MEP, fuit et doit donc faire l’objet d’une expertise, notamment pour cause de sécurité.

A jeudi (et merci à Spéos, école supérieure de photographie, www.speos.fr),

Philippe Chaudré

P.S. le programme reste inchangé
 

 

Avec :

- Vincent Bézard, étudiant, responsable de projet Web stratégique / Community Manager, www.egoblog.fr, etc.

- Pierre Labbe, « l’encyclopédie incontournable de l’image numérique » (comme le qualifie Dominique Legrand)

- Daniel Barrois, photographe, retoucheur professionnel, formateur Photoshop-Illustrator-InDesign, passionné aussi d’image 3D (Maya)

- Rémi Gruber, photographe, enseignant-formateur chez Spéos

- Didier Crété, photographe, membre du Club depuis…

- Bernard Rossi, photographe, membre du Club depuis…

- Dominique Legrand, Président du Club Photoshop

- Philippe Chaudré, expert en photographie numérique, professeur, auteur de DVD « tutorom » sur Nikon Capture NX2 et un sur la méthodologie Lightroom

 

Au programme :

- une revue raisonnée du Web (rubrique en test)

- des astuces et des trucs Photoshop

- savoir, enfin, remplir ses métadonnées (et ne pas se tromper dans les champs « faux amis »)

- les méthodes Crété et Rossi expliquées par eux-mêmes, plus leur avis, leur carrière sous forme d’interview.

 

2) ASSEMBLEE GENERALE le vendredi 4 décembre

 

ClubphotoshopParisphotogestion.com/blog

La conférence à la MEP

Jeudi 26 novembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

Sommaire de l’ouvrage paru aux éditions Eyrolles

Un conférence pleine à craquer!

La conférence a commencé comme prévu à 18 heures, mais la densité des interventions nous a fait conclure en débordant sur l’horaire! Pardon aux organisateurs, à Johanna en régie et au service de sécurité de la Maison Européenne de la Photographie!

Je veux remercier ici tout ceux qui m’ont aidé à l’organisation de cet événement, Jean-Luc Monterosso, le directeur de ce prestigieux établissement, pour avoir eu l’initiative de ce meeting et pour son accueil chaleureux, tous les experts qui malheureusement ont dû résumer leur intervention par manque de temps, également tout ceux qui ont fait le déplacement pour venir constituer cette assemblée attentive et enfin l’équipe du secteur Graphisme-Photo du groupe Eyrolles, particulièrement Stéphanie Poisson et Aude Decelle.

 

Toutes les questions n’ont pas pu être posées, aussi si vous désirez prolonger le débat, voici comme prévu, les coordonnées de chacun :

 

Guillaume Cuvillier, ancien rédacteur en chef du magazine Le Photographe

« La conscience de notre mémoire photographique existe-t-elle ? »

guillaume.cuvillieratmondadori.fr

 

Maxime Champion, photographe professionnel et journaliste spécialisé

« Un processus simple pour sauver nos images, pourquoi ne pas s’y contraindre? »

contactatmaximechampion.com

 

Patrick Peccatte, informaticien et documentaliste, expert en métadonnées

« L’information embarquée dans l’image numérique »

peccatteatsoftexperience.com

http://blog.tuquoque.com

 

« Philippe Pons, photographe professionnel corporate

L’apport du numérique dans le reportage en entreprise »

ponspatorange.fr

http://www.philippe-pons.odexpo.com

 

Jean-François Camp, directeur des laboratoires photographiques Dupon

« Une solution pour bien gérer ses images numériques : la rematérialisation ? »

jfcampatdupon.com

http://www.dupon.com

 

David Attal et Hervé Pain, fondateurs du laboratoire « Fine art » Fotodart

« Le tirage numérique : une approche artisanale et traditionnelle conservée »

davidatfotodart.com

http://www.fotodart.com

 

Aziza Mercher, responsable marketing Europe de Carbonite

« Carbonite, spécialiste de la sauvegarde en ligne sécurisé et illimitée : protège et récupère toutes vos photos en cas de perte »

amercheratcarbonite.com

http://carbonite.com

 

Matthieu Stefani, directeur de Citizenside

« Une agence photographique à l’écoute des témoins de l’actualité »

http://www.twitter.com/mattintouch

http://www.citizenside.com

 

Daniel Hennemand, analyse et organisation de l’image, consultant Edillia

« Maîtriser le cycle de vie de l’image »

dhennemandatphotogestion.com

http://www.citizenside.com

 

A bientôt sur ce blog pour prolonger notre réflexion sur l’organisation de la bonne gestion de nos images numériques.

Daniel Hennemand

Rendez-vous à la Maison Européenne de la Photographie, à 18 heures

Mercredi 25 novembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

Je voudrais commencer cette conférence par une anecdote; on peut toujours commencer par une anecdote, cela permet de rapporter une expérience, riche de sens parfois et force de démonstration. Cela peut donner des indices sur l’approche affective de l’auteur et révéler un certain comportement empirique; tout cela, je le prends à mon compte.

Dans ma famille, après guerre, mes parents et leur amis réalisaient des prises de vues, donc produisaient des images; réunions fraternelles, événements parisiens, excursions dans les banlieues, partaient cueillir des cerises à Montmorency, visite de châteaux et d’églises, rares voyages pour les vacances.

Tout était fixé par l’objectif, pour le plaisir et l’instant présent, puis à la naissance des enfants, l’image prit un nouveau statut, on photographia pour la postérité. Aujourd’hui, les choses ont-elles changé ?

Dans mon enfance, sans trop comprendre, j’aimais feuilleter les albums qui me paraissaient magiques, plus par la poésie des objets que pour les images que je ne voyais presque pas. L’odeur du carton ancien, les pages rigides d’un beau gris sombre, les plats de couverture en faux cuir et le cordon tressé de la reliure façon embrase, tout ceci m’attirait. Je plongeais dans des boîtes pleines de pochettes en papier aux marques mystérieuses alors, Kodak, Gevaert, Agfa… Elles renfermaient les images qui n’avaient pas été retenues pour figurer dans les albums; pochettes doubles contenant les petits tirages et les négatifs. Chacune était identifiée par un titre : Bonny-sur-Loire 1962, Juan-les-Pins 1967…

45 ans plus tard, j’ai exprimé l’idée de numériser notre « patrimoine » photographique familial. Les albums un peu décatis restaient, ainsi qu’une grande boîte dans laquelle avaient été rassemblés en vrac les petits tirages initialement rangés dans ces pochettes de laboratoire. Les négatifs eux avaient été jetés. En numérisant chaque document, j’ai pu encore obtenir quelques informations de mes parents.

Que peut-on retirer de cette histoire? Tout d’abord, une simple constatation, les albums sont sains et saufs, ils contiennent un certain nombre d’informations inscrites sur les pages. Le vrac reste plus ou moins anonyme, car les séries dispersées révélaient une signification sur chacun de leurs éléments. Les négatifs, avec leur pouvoir d’agrandissement et de restauration de l’image, ont disparu. Quelques bébés joufflus et mariés émus, encadrés, plastronnent encore au dessus des têtes de lit, ils sont jusqu’à aujourd’hui préservés.

Les ensembles construits, comme les albums, paraissent mieux résister au temps; une sélection contenue dans une sorte de livre précieux inspire peut-être un respect suffisant à sa transmission aux générations futures.

Une seconde anecdote, un ami, ancien directeur des archives sonores de RTL, à la tête d’une des plus belles collections d’enregistrements politiques au monde, a entrepris un jour une démarche auprès de la représentation américaine à Paris. A des fins de recherche, il réussit à emprunter une centaine de disques 78 tours.

Une année plus tard, désirant restituer l’ensemble, il prit contact auprès de son correspondant qu’il lui répliqua que la totalité des archives sonores anciennes avait été mise sur le trottoir, car, expliqua-t-il, l’ambassade avait besoin de place. Cela lui avait même créé des ennuis auprès du service de la voirie, évidemment tout ceci était volumineux et lourd!

Le déplacement temporaire d’une archive l’avait sauvée de la destruction.

Inspirons-nous de cette histoire pour bien comprendre que l’archivage double et déporté est une garantie dans notre quête de sauvegarde; nos originaux peuvent être détruits pas toutes sortes de causes, inondation, incendie, etc. A l’ère numérique, l’hébergement ou le stockage distant sont des garanties dont nous ne devrions pas faire l’économie, à condition de comprendre les clauses d’engagement des prestataires et de connaître les véritables coûts.

Disque « Pathé Ciment »,

premier « picture disque » français, 1904, collection Daniel Hennemand 78tours.com

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le mercredi 25 novembre de 18h à 20h

à l’auditorium de la MEP

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Maison Européenne de la Photographie / Auditorium

5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris

Tel : 01 44 78 75 00 Métro : Saint Paul ou Pont Marie