Archive pour le mot-clef ‘numérique’

Le choix de transmettre ses images numériques

Jeudi 22 août 2013
Sauvegarder son patrimoine photographique numérique

Sauvegarder son patrimoine photographique numérique - Photo Daniel Hennemand

La photographie est fatalement numérique. Pour autant la littérature pouvant nous fournir une information fiable sur la sauvegarde de ces fichiers reste bien modeste. Les techniques d’archivage ne sont pas connues de tous, ni des créateurs s’interrogeant sur le devenir de leur production, ni de ceux susceptibles de les récupérer en héritage. Il faut donc organiser la transmission des fichiers. Sécuriser ce qui n’est pas « lisible à l’œil nu » reste complexe. Pour les photos de vacances de la famille, le conseil facile est toujours à considérer la confection d’albums d’images sur papier comme la seule garantie pour transmettre un héritage aux générations futures.
Cependant, les techniques d’archivage ne traitent pas en elles-mêmes le grand sujet de la mémoire numérique. La sauvegarde des images est bien plus complexe et soulève des questions d’ordre psychologique et intellectuel voir moral.

Pourquoi les disques durs n’apportent-ils pas de solution fiable?

Samedi 4 mai 2013
Empilement de disques durs hors-services - Photographie Daniel Hennemand

Empilement de disques durs hors-services - Photo. Daniel Hennemand, 2013

La sauvegarde de nos documents numériques est indispensable, nous le savons tous. Le dire c’est bien, le faire évidemment c’est mieux, mais pourquoi faut-il toujours affirmer la supériorité d’une solution sur telle autre, celle des disques durs par exemple? Les constructeurs feraient-ils du lobbying?
Bien-sûr, les supports optiques vieillissent tous hélas, la seule précaution à prendre est de les surveiller, qui le fait réellement, en dépit de nos beaux conseils. Mais pour ce qui est des disques durs, nous rencontrons de semblables avanies et mon cimetière de disques externes s’accroît d’année en année! Heureusement, nous avons dorénavant à notre disposition des offres accessibles de sauvegarde distante. Ce n’est pas la panacée, mais cela nous permet de mixer les solutions.
En fait, l’essentiel est d’obéir à deux préceptes :
  • L’enregistrement des données doit être dédoublé en des lieux différents,
  • Toute procédure de sauvegarde doit être automatisée.
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C’est quoi une bonne photo? Réponse dans un eLivre

Mardi 2 août 2011

Une des trois offres ciblées proposées par ePublier.com

Quelques lignes pour vous faire part de la création de ePublier.com, une startup dont le créateur est Jean Cassagne, l’auteur du blog « Photographier.fr ». Jean Cassagne est photographe et expert en technologies de l’image numérique. Ici nous parlons de nouvelles formes d’édition, d’ »eBook », de livres « enrichis », ce qui laisse à penser que ces nouveaux supports font passer l’ouvrage traditionnel au rang d’édition pauvre… C’est un peu vrai aujourd’hui. On se souvient de la maquette multimédia pour iPad proposée par un magazine américain il y a deux ans déjà*. Nous y voilà, ePublier.com peut créer, éditer pour vous des ouvrages exploitables sur vos tablettes et autres téléphones qui font autre chose que de vous permettre de téléphoner.

L’iPad et la presse payante

Jeudi 27 mai 2010

Aujourd’hui, je me suis confronté à deux titres de la presse quotidienne française en cherchant successivement à reproduire et télécharger un article découvert dans la version « papier » et en vérifiant l’existence d’un second contenu sans avoir acquis la version disponible en kiosque. La recherche d’un nouveau modèle économique pousse les éditeurs à faire des offres peut lisibles pour nous, lecteurs – nouveaux web-consommateurs -, soit en offrant sans contrepartie le contenu du jour, soit en proposant à la vente ces mêmes articles quelques jours plus tard avec un statut d’archives.

Articles "papier" ou "dématérialisés". De la gratuité temporaire au paiement lourd

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Daniel Hennemand, invité du Club Photoshop, le jeudi 11 février 2010

Lundi 8 février 2010

Daniel Hennemand est spécialisé depuis de nombreuses années dans l’accompagnement de la gestion des fonds phographiques, via sa société Edillia. Il vient également de publier un ouvrage chez Eyrolles sur « Gérer ses photos numériques » lien

Réunion du Club Photoshop de Paris du 11 février 2010 chez Spéos, © 2010 Pavlé Savic / Club Photoshop Paris

L’iPad, un objet de convergence

Lundi 1 février 2010

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Le produit est enfin lancé! Les geeks vont s’en donner à cœur joie, les uns vont dénigrer, les autres porteront aux nues ce nouvel objet de la galaxie Apple. En intégrant et en fédérant les cultures du Web qu’il a pour partie suscité, l’entreprise à la pomme est le premier éditeur à rendre possible un portail payant plurimédia suffisamment simple pour qu’il devienne le passage obligé de la majorité des consommateurs. Qu’il provienne des cartons de cet éditeur importe peu, même si le bébé fleure bon le talent encore une fois. Ce qui est remarquable, c’est la convergence des fonctions sur une même plate-forme alimentée par un catalogue riche d’emblée d’applications et de séquences multimédias. Les briques plus ou moins récentes étaient là, devant nos yeux, nous les utilisions toutes plus ou moins, wifi, iTune, Remote, iPhoto, hébergements distants, et enfin, l’iPhone, cette grosse brique en forme de répétition générale.

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L’image photographique : un objet numérique facile à gérer ?

Mardi 29 décembre 2009

Nous devons considérer l’image devenue définitivement numérique comme un objet.

Cette approche à plusieurs avantages :

- L’objet induit la possibilité d’être pris en main, il est tangible et dans un contexte numérique, ce n’est pas du luxe! Il aide par la transposition d’habitudes « physiques » à la bonne gestion d’un univers virtuel mal perçu.

- L’objet est fabriqué, il a par conséquent une origine, ce qui favorise une réflexion sur les conditions de sa conception et de sa réalisation :

• Le témoignage de la chose vue et enregistrée.

• La notion du droit : droit de l’auteur, mais en amont, le droit de la représentation des êtres et des œuvres.

- L’objet est choisi dans un ensemble : mise en valeur par l’auteur, l’iconographe ou l’éditeur.

- L’objet existe, il doit être conservé et régulièrement vérifié :

• Gérer son archivage

• Détecter une dégradation

• Détecter un changement de statut  : information, archive, œuvre d’art

- L’objet à une valeur qu’il faut documenter, car il doit exister – subsister- dans un espace de communication communautaire foisonnant.

L’image sélectionnée et objétisée, grâce à l’enregistrement de métadonnées, est autonome et identifiée par opposition à la photographie diffusée dans un flux permanent d’informations risquant l’anonymat. Si l’image est sortie de son contexte, tout peut arriver, elle est mal comprise et le lien avec ses origines ayant disparu, l’auteur ne peut intervenir pour corriger un contresens ou même défendre son droit.

Nous l’avons déjà précisé, l’objétisation passe par l’intégration dans le fichier d’un certain nombre d’informations regroupées en quatre familles (règle des quatre quarts) :

- Documentaire

- Juridique

- Technique

- Sécurité / traçabilité

La gestion de cet enregistrement de métadonnées est réalisée sous l’égide de standards anciens, avec l’IPTC ou évolués, avec l’XMP.

 

L’objet image numérique offre les caractéristiques suivantes :

- Il peut être lu par tous systèmes informatiques, des unités bureautiques les plus banales aux programmes sophistiqués de retouche comme Gimp et PhotoShop.

- Il présente une forme compatible à tout enrichissement via des systèmes d’informations intervenant dans son cycle de vie. Les informations fiables contenues sont importées et récupérées par un système, modifiables en son sein par un iconographe et exportables dans un avatar numérique, pour une exploitation en aval, quelque que soit le média d’accueil.

Pour un gestionnaire, le corollaire est bien sûr le rejet d’objets ne respectant pas cette forme et l’exclusion des systèmes de gestion d’images gérant mal ou pas du tout ces standards, et ils sont encore nombreux.

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S’il faut relativiser les apports bénéfiques de ces standards, signalons le risque à considérer l’image comme une représentation isolée.

Ses origines doivent donc être mémorisées dans l’espace documentaire, car elles sont intrinsèquement signifiantes et indispensables à la compréhension de l’image. Celle-ci est unique mais souvent comprise dans un ensemble original. Nous parlons alors de fratrie à décliner sur un axe des ordonnées. C’est-à-dire qu’un objet « 2″ ne doit pas être totalement isolé de ses frères « 1″, et « 3″ et ainsi de suite.

A un niveau purement technique, nous parlons de parentalité, où il est possible sur l’abscisse de visualiser et d’accéder aux états successifs du fichier : prise de vue, fichier de développement, exemplaire d’exploitation et copie dégradée pour consultation.

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Exposition Robert Delpire, tournage vidéo en photographie!

Mercredi 28 octobre 2009

Hier, au vernissage de l’exposition rétrospective sur Robert Delpire, au détour d’une des nombreuses salles, je me suis trouvé nez-à-nez avec l’équipe de Photographie.com qui interviewait le maître, rien d’anormal. Pourtant, le matériel m’a intrigué. Ce n’était pas une caméra vidéo qui était installée sur la StaedyCam, mais un « simple » boîtier photo. Canon.

    Il y a six mois, les photographes reporters professionnels collaient des micro-caméras sur leur boîtier pour éventuellement doubler un scoop en vidéo.

    La semaine dernière, j’interviewais la responsable de production audiovisuel d’un grand groupe qui m’avouait privilégier dorénavant ce type d’équipement, pour baisser les coûts de production; elle ajoutait, la qualité est magnifique!
    Un autre pan de mur des techniques s’effondre encore aujourd’hui, et le modèle économique qui va avec, celui de la chaîne de production audiovisuelle. 

Chronologie d’une « révélation » numérique

Jeudi 2 juillet 2009

Avant…, nous avions plusieurs vies, plusieurs comportements non miscibles qui relevaient des sphères professionnelle, privée ou intime, c’est-à-dire strictement personnelle.

Au présent, la publication et le partage, suscités par des offres performantes et gratuites nous amènent à nous révéler à notre insu, nous nous exposons plus ou moins consciemment.

L’intrusion par les acteurs du réseau dans notre production numérique nous fait connaître et reconnaître au delà de ce que nous souhaitons divulguer.

La simple production d’un document numérique, son enregistrement résident ou distant permet une progressive analyse à la fois du contenu et l’identification de son auteur, voir, et c’est ce qui devient sensible, la confrontation de plusieurs profils d’un même auteur, jusque là anonyme et tranquille dans la séparation de ses différents mondes.

 

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Optimiser le flux des images vers vos collaborateurs, la presse et vos partenaires (suite)

Jeudi 20 septembre 2007

Se joindrons à nous deux spécialistes du monde WEB de l’image :

  • Patrick PECCATTE de Soft Experience, expert métadonnées Images & XML et
  • Olivier CLEMENCE, de Op’Art, spécialiste du référencement WEB

Petit-déjeuner Communication Marketing des entreprises, le jeudi 27 septembre prochain

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