Archive pour la catégorie ‘4-GESTION DE L'IMAGE’

Photogestion vous souhaite une bonne année 2017

Jeudi 12 janvier 2017

Photogestion vous souhaite une bonne année 2017

Noël 2016 à Milan, Lombardie, Italie ; Escalier contemporain, palais en restauration Piazza Mercanti ; pavage typique d’une rue du centre de Milan ; verrière de la rotonde centrale de la Galleria Vittorio Emanuele II ; sol en marbre et pierres dures de la cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, piazza del Duomo ; bronze du sculpteur Arnaldo Pomodoro (détail), Piazza Filippo Meda.

Indexation participative d’une photographie

Mardi 22 septembre 2015

Cohérence et pérennité des métadonnées d’une image

En sollicitant la solidarité des différents acteurs du cycle de vie de l’image photographique, de la production à la diffusion, et en explicitant le rôle des métadonnées dans l’enregistrement des images numériques, nous pouvons espérer optimiser la qualité de l’indexation, fiabiliser le traitement juridique et éradiquer définitivement la diffusion et le stockage de fichiers anonymes et muets.

Indexation participative d’une photographie par metadatas

Indexation participative d’une photographie - Illustration Daniel Hennemand

L’idée d’une indexation participative

En traitant du problème de l’indexation d’une image, non pas isolément par phase et par métier, mais dans sa globalité, c’est-à-dire en appréhendant son cycle de vie, il apparaît logique d’envisager la participation à l’indexation de chaque acteur contribuant à la production du document puisque les outils utilisés sont communs ou compatibles. Si chaque métier est spécifique, l’idée que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice fait son chemin. La chaîne de production doit cumuler les interventions de chacun ; l’objet numérique final doit être riche des connaissances de chaque contributeur. Pour commencer, le photographe, car il peut programmer son boîtier et enregistrer son crédit photographique – obligatoire et normalisé -. Le photographe encore, mais dans son rôle de développeur-retoucheur dans la phase de post-production, car il est présent sur le lieu de prise-de-vue et peut identifier l’événement et les personnes présentes; l’outil de développement lui offre la possibilité d’intervenir sur les métadonnées et de saisir ces informations. Pour la date de prise de vue, le boîtier l’enregistre automatiquement.  L’iconographe, quant à lui, saura par son expertise sémantique faire fructifier et enrichir ces données, les corriger et les compléter en pleine cohérence avec la charte documentaire du fonds et de l’entreprise.

Urgence de l’identification

La seconde idée est d’éviter le stockage de fichiers dépourvus d’information, d’identifier au plus vite – à la source  – l’objet numérique car il sera ensuite transformé, copié et sauvegardé plusieurs fois par les différents intervenants : le photographe,  les différents services de communication, les rédactions, etc (voir illustration). Nous connaissons tous le cas des sélections envoyées en urgence à la presse, en parallèle à la chaîne de traitement habituelle, avant la livraison du reportage à la photothèque. Ces fichiers peuvent communiqués alors qu’aucune information n’a été intégrée, ce qui lors de leur exploitation ou réutilisation peut engendrer des erreurs de crédit photographique ou d’interprétation – constitution de fonds d’avatars anonymes -. Chaque fichier doit donc au plus vite contenir un minimum de données certifiées avant toute diffusion.

Des outils compatibles

Pour finir, parlons des outils. En amont, les créateurs utilisent Adobe Lightroom – ou équivalents -, l’iconographe peut adopter facilement Adobe Bridge, visionneuse fiable et compatible avec Lightroom au niveau des métadonnées et de l’ergonomie. Puis évidemment les logiciels de gestion de photothèques, très performants aujourd’hui qui doivent assurer la compatibilité de traitement des métadonnées, tant à l’importation – récupération des champs titre, description, mots clefs, date de prise de vue, copyright – qu’à l’exportation car ils constituent le coeur de la gestion et de l’indexation des images. Le logiciel doit donc restituer l’enrichissement documentaire réalisé dans son sein pour le diffuser en toute sécurité vers les utilisateurs sous forme d’objets numériques riches en métadonnées.


Daniel Hennemand, v1.3

(réédition d’un article de mars 2013)

Gérer ses photos numériques Gestion de photothèque

Donner à voir sans modération !

Vendredi 6 février 2015

La photothèque autogérée

Approximation périodique de la saisie ; l'effet stagiaire? Service de podcast de France Culture, Radio France, sur l'interface iTune d'Apple.

La saisie de données dans un système d’informations visuelles suit la phase d’analyse des documents à traiter et leur référencement suivant un schéma documentaire structurant l’univers exploré. La charte normative est un référent documentaire pour les iconographes.
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Photothèque sans pilote

Lundi 12 janvier 2015

Contribuer efficacement à l'enrichissement d'une photothèque pour satisfaire les utilisateurs. Illustration Daniel Hennemand

Mettre en place une photothèque centralisée dans l’entreprise nécessite une réflexion préalable pour en définir la vocation et le fonctionnement. Réalisé en interne ou avec l’aide d’un consultant, l’incontournable cahier des charges saura définir les sources susceptibles d’enrichir ce nouveau creuset, les applications concernées c’est-à-dire les futurs clients internes ou externes et en conséquence la typologie des objets hébergés et partagés.
Cette étape de définition des besoins devient la portion congrue des projets, les ressources et les besoins sont mal définis et les types d’objets mis à disposition sont souvent inadéquats. Lire le reste de cet article »

Le choix de transmettre ses images numériques

Jeudi 22 août 2013
Sauvegarder son patrimoine photographique numérique

Sauvegarder son patrimoine photographique numérique - Photo Daniel Hennemand

La photographie est fatalement numérique. Pour autant la littérature pouvant nous fournir une information fiable sur la sauvegarde de ces fichiers reste bien modeste. Les techniques d’archivage ne sont pas connues de tous, ni des créateurs s’interrogeant sur le devenir de leur production, ni de ceux susceptibles de les récupérer en héritage. Il faut donc organiser la transmission des fichiers. Sécuriser ce qui n’est pas « lisible à l’œil nu » reste complexe. Pour les photos de vacances de la famille, le conseil facile est toujours à considérer la confection d’albums d’images sur papier comme la seule garantie pour transmettre un héritage aux générations futures.
Cependant, les techniques d’archivage ne traitent pas en elles-mêmes le grand sujet de la mémoire numérique. La sauvegarde des images est bien plus complexe et soulève des questions d’ordre psychologique et intellectuel voir moral.

« You press the button, we do the rest. »

Lundi 12 août 2013
Palazzo Altemps, Rome, Italie - Photographie Daniel Hennemand 2012

Palazzo Altemps, Rome, Italie - Photo. Daniel Hennemand 2012

Le nouvel Observateur/Le Plus m’a demandé de rédiger ce mois-ci un article sur la photographie en vacances; observation des comportements, nécessité de trier et de sauvegarder sa production. En voici le contenu.
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Pourquoi les disques durs n’apportent-ils pas de solution fiable?

Samedi 4 mai 2013
Empilement de disques durs hors-services - Photographie Daniel Hennemand

Empilement de disques durs hors-services - Photo. Daniel Hennemand, 2013

La sauvegarde de nos documents numériques est indispensable, nous le savons tous. Le dire c’est bien, le faire évidemment c’est mieux, mais pourquoi faut-il toujours affirmer la supériorité d’une solution sur telle autre, celle des disques durs par exemple? Les constructeurs feraient-ils du lobbying?
Bien-sûr, les supports optiques vieillissent tous hélas, la seule précaution à prendre est de les surveiller, qui le fait réellement, en dépit de nos beaux conseils. Mais pour ce qui est des disques durs, nous rencontrons de semblables avanies et mon cimetière de disques externes s’accroît d’année en année! Heureusement, nous avons dorénavant à notre disposition des offres accessibles de sauvegarde distante. Ce n’est pas la panacée, mais cela nous permet de mixer les solutions.
En fait, l’essentiel est d’obéir à deux préceptes :
  • L’enregistrement des données doit être dédoublé en des lieux différents,
  • Toute procédure de sauvegarde doit être automatisée.
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Photographes et photothèques, pour un échange productif

Lundi 10 décembre 2012
Sollicités régulièrement pour définir les besoins des responsables de photothèques vis-à-vis des photographes, nous avons rédiger un mini cahier des charges technique et organisationnel afin de faciliter la transmission des photographies pour leur bonne exploitation dans les photothèques d’entreprises. Voici un extrait de ces conseils.

Sélection d'un reportage et saisie d'information dans les champs de métadonnées à l'aide d'Adobe Bridge - Œuvre de Pierre Malphettes, L'arbre et le lierre, 2010, Mac/Val musée d'art contemporain du Val de Marne

De la volatilité des objets numériques

Jeudi 6 décembre 2012
Deux lectures cette semaine évoquant la pérennité des documents numériques montrent encore une fois que la fermeté des affirmations est inversement proportionnelle à la certitude que l’on peut avoir sur un sujet.
Un premier article dans la revue « Sciences et Vie » donne des conseils de sauvegarde des images pour le grand public; des choix de matériels et de méthodes. Comme toujours, la lecture nous laisse dans une grande incertitude. Nous avons le choix d’hésiter entre des solutions plus ou moins défaillantes ou trop récentes pour être réputées fiables.
Le seconde évoque le colloque international « Révolution numérique, et si le cinéma perdait la mémoire ? » où Serge Tubiana se montre inquiet sur la préservation des films désormais tournés en numérique. La solution apparemment est celle que m’assenait il y a quinze ans un ami des Archives Nationales, faire des transferts argentiques.

Dématérialisation au Palazzo Altemps, Rome - Photo Daniel Hennemand, 2012

Tout ceci est traité le plus honnêtement du monde, mais les orientations prises semblent plus être liées à l’angoisse d’une catastrophe possible qu’à la perception de la réalité numérique. Ne faut-il pas reconnaitre notre impuissance à adopter une politique claire puisque aucune certitude ne s’offre à nous? Ce monde nous pousse à l’empirisme, sans trop de connaissance et sans certitude.

[Nouvelle formation] : Comment optimiser la photothèque d’entreprise

Vendredi 23 novembre 2012
Après plusieurs années de fonctionnement, un service dédié à la gestion de l’image photographique doit faire face à la fois à l’évolution des demandes des utilisateurs, à l’émergence de nouvelles techniques et aux transformations des processus car l’équipe même est intégrée dans une entreprise en constante évolution.
Décider de l’optimisation des activités d’une photothèque, c’est se donner les moyens d’expertiser les différentes facettes de son métier, particulièrement la qualité de l’offre iconographique en termes d’actualisation, d’esthétique, de documentation et de certification juridique. C’est accepter l’idée d’une appréciation et parfois de la validation des performances par les décideurs, les collaborateurs et les partenaires fournisseurs d’images ou utilisateurs. C’est enfin démontrer la rentabilité d’une telle activité en favorisant la réutilisation de visuels existants.

Une enseigne près de la grande poste à Paris - Photo : Daniel Hennemand, 2012 - Graffiti : Clet Abraham ©Clet

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