Archive pour décembre 2009

L’image photographique : un objet numérique facile à gérer ?

Mardi 29 décembre 2009

Nous devons considérer l’image devenue définitivement numérique comme un objet.

Cette approche à plusieurs avantages :

- L’objet induit la possibilité d’être pris en main, il est tangible et dans un contexte numérique, ce n’est pas du luxe! Il aide par la transposition d’habitudes « physiques » à la bonne gestion d’un univers virtuel mal perçu.

- L’objet est fabriqué, il a par conséquent une origine, ce qui favorise une réflexion sur les conditions de sa conception et de sa réalisation :

• Le témoignage de la chose vue et enregistrée.

• La notion du droit : droit de l’auteur, mais en amont, le droit de la représentation des êtres et des œuvres.

- L’objet est choisi dans un ensemble : mise en valeur par l’auteur, l’iconographe ou l’éditeur.

- L’objet existe, il doit être conservé et régulièrement vérifié :

• Gérer son archivage

• Détecter une dégradation

• Détecter un changement de statut  : information, archive, œuvre d’art

- L’objet à une valeur qu’il faut documenter, car il doit exister – subsister- dans un espace de communication communautaire foisonnant.

L’image sélectionnée et objétisée, grâce à l’enregistrement de métadonnées, est autonome et identifiée par opposition à la photographie diffusée dans un flux permanent d’informations risquant l’anonymat. Si l’image est sortie de son contexte, tout peut arriver, elle est mal comprise et le lien avec ses origines ayant disparu, l’auteur ne peut intervenir pour corriger un contresens ou même défendre son droit.

Nous l’avons déjà précisé, l’objétisation passe par l’intégration dans le fichier d’un certain nombre d’informations regroupées en quatre familles (règle des quatre quarts) :

- Documentaire

- Juridique

- Technique

- Sécurité / traçabilité

La gestion de cet enregistrement de métadonnées est réalisée sous l’égide de standards anciens, avec l’IPTC ou évolués, avec l’XMP.

 

L’objet image numérique offre les caractéristiques suivantes :

- Il peut être lu par tous systèmes informatiques, des unités bureautiques les plus banales aux programmes sophistiqués de retouche comme Gimp et PhotoShop.

- Il présente une forme compatible à tout enrichissement via des systèmes d’informations intervenant dans son cycle de vie. Les informations fiables contenues sont importées et récupérées par un système, modifiables en son sein par un iconographe et exportables dans un avatar numérique, pour une exploitation en aval, quelque que soit le média d’accueil.

Pour un gestionnaire, le corollaire est bien sûr le rejet d’objets ne respectant pas cette forme et l’exclusion des systèmes de gestion d’images gérant mal ou pas du tout ces standards, et ils sont encore nombreux.

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S’il faut relativiser les apports bénéfiques de ces standards, signalons le risque à considérer l’image comme une représentation isolée.

Ses origines doivent donc être mémorisées dans l’espace documentaire, car elles sont intrinsèquement signifiantes et indispensables à la compréhension de l’image. Celle-ci est unique mais souvent comprise dans un ensemble original. Nous parlons alors de fratrie à décliner sur un axe des ordonnées. C’est-à-dire qu’un objet « 2″ ne doit pas être totalement isolé de ses frères « 1″, et « 3″ et ainsi de suite.

A un niveau purement technique, nous parlons de parentalité, où il est possible sur l’abscisse de visualiser et d’accéder aux états successifs du fichier : prise de vue, fichier de développement, exemplaire d’exploitation et copie dégradée pour consultation.

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Gérer ses photos numériques : Organiser : archiver ses images

Lundi 14 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

L’archivage des images numériques est devenu une tâche essentielle pour tout photographe. L’aspect négatif du sujet est que nous produisons de plus en plus de « fichiers » qu’il nous faut « répliquer » par soucis de sécurité. Les volumes gigantesques générés nous obligent, soit à collectionner les disques durs, soit à envisager de confier l’archivage à des services extérieurs. L’aspect positif est l’offre croissante qui nous est faite pour assurer ces sauvegardes sur des sites distants et ceci de manière transparente et automatique, seul moyen de ne pas oublier une procédure qui doit être périodique.

Lors de cette conférence à la Maison Européenne de la Photographie, Aziza Mercher, directrice Marketing Europe de Carbonite, nous a présenté les services de sa société. Carbonite est un des spécialistes de l’hébergement des données multimédias. Vous pouvez pour moins de 50 euros par an vous assurer de la sauvegarde automatique de vos images, sans limitation de volume. Il faut juste être convaincu de la nécessité de sauvegarder nos documents et ne pas être effrayé de confier nos chères images à des serveurs situés sur la côte Est des Etats-Unis, ce qui après tout, n’est pas plus traumatisant que de voir nos moteurs de recherche préférés archiver la totalité de nos requêtes pour nous connaître un peu plus chaque jour, mais ceci est une autre histoire!

Cliquez sur ce lien pour consulter la présentation Carbonite.

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Gérer ses photos numériques : Organiser : comprendre les métadonnées

Lundi 7 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

Photographie : Maxime Champion

Lors de cette conférence à la Maison Européenne de la Photographie, Patrick Peccate a réussi en quinze minutes à nous faire un exposer d’une grande clarté sur la nature et les applications des métadonnées de l’image. Je crois que nous avons tous intérêt à relire sa présentation qu’il partage aimablement sur le site Slideshare.

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Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo photogestion

Gérer ses photos numériques : Exploiter : le tirage d’art

Dimanche 6 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »undefined

La participation de l’équipe de Fotodart à la conférence de la Maison Européenne de la Photographie m’a semblé évidente, tant ce jeune atelier est représentatif de la nouvelle génération des compagnons du numérique, comme ils s’intitulent eux-même. David Attal et Hervé Pain forment une équipe indissociable; ici Hervé nous parle de son beau métier de tireur-imprimeur d’images.

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Gérer ses photos numériques : Exploiter : Comment contrôler ses images ?

Jeudi 3 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »undefined

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Dans la troisième partie, un chapitre évoque les différentes formes de détournement de nos images et propose des protection possibles.

Bien sûr, il y a les moyens techniques mais personnellement je ne crois ni à leur efficacité, ni à leur légitimité. En effet, avant de penser à verrouiller, informons clairement sur nos intentions d’auteur; il est fréquent de voir des images non créditées, y compris sur les sites des agences photo ou ceux des grandes entreprises. Nous consultons et récupérons alors des images anonymes, sans légende et sans paternité qu’il est impossible d’exploiter dans le bon droit. Elles encombrent dangereusement la toile, un peu comme ces satellites morts tournant dans l’espace.

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Deux exemples d’images « détournées » :

- l’une (en dessous) par une association régionale d’automobile, là, le crédit est apposé et est cohérent avec la déclaration « Creative Commons » lisible sur ma page Flickr.

l’autre (en tête d’article) : où non seulement l’images est exploitée sans crédit, mais elle est déformée. Une remarque, ceci est l’œuvre d’un ami génial et je trouve le résultat bien au delà de ma propre « création », mais ceci est une autre histoire; l’habitude de remixer une création initiale, phénomène contemporain majeur.

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Il parait donc intéressant de souligner l’importance de l’indexation de l’image à l’aide de métadonnées. Terme à comprendre au sens premier, c’est-à-dire comme une information accompagnant et renseignant un document :

- les métadonnées inscrites dans le fichier image lui-même,

- l’information de légende de cette image sur une page web et enfin,

- au sein même de la page, au niveau de son code source.

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