Archive pour le mot-clef ‘partage’

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Lundi 12 août 2013
Palazzo Altemps, Rome, Italie - Photographie Daniel Hennemand 2012

Palazzo Altemps, Rome, Italie - Photo. Daniel Hennemand 2012

Le nouvel Observateur/Le Plus m’a demandé de rédiger ce mois-ci un article sur la photographie en vacances; observation des comportements, nécessité de trier et de sauvegarder sa production. En voici le contenu.
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La couleur d’une photothèque

Lundi 2 août 2010

La tonalité d’un fonds photographique en ligne et sa qualité moyenne sont-elles liées?

Un fonds d’illustrations photographiques possède-t-il une couleur ou une tonalité, comme un texte mis en page peut en avoir une? Trop gris, trop clair, dense… Dans l’affirmative, pouvons-nous établir une relation entre la tonalité d’un ensemble et sa qualité moyenne?
Prenons quelques grands noms de l’imagerie en ligne, Fotolia, Flickr, Picasa, Google Image, Photononstop. Cela fait cinq gisements aux typologies différentes, tous non pas le statut d’agence, certains sont ouverts à tous, mais tout de même, leur volumétrie et leur typologie sont à prendre en compte, il s’agit de milliards d’images ; j’ai donc écrit « imagerie ».

Le site de flickr : http://www.flickr.com

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Un petit-déjeuner formation « Gérer ses photos numériques »

Jeudi 1 avril 2010

En nous appuyant sur l’ouvrage «Gérer ses photos numériques» récemment paru aux éditions Eyrolles, je vous propose de faire le point durant cette matinée sur les méthodes et les outils disponibles sur le marché pour indexer, diffuser et protéger vos photographies. Cette invitation s’adresse aux responsables de l’image dans les grands comptes, les PME ou PMI et bien sûr aux photographes indépendants en recherche d’amélioration de la gestion de leurs images numériques dans un contexte en pleine évolution.

Rendez-vous aux Studios PhotoLUXE, le jeudi 15 avril prochain à 9 heures, Daniel Hennemand

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Conférence à la Maison Européenne de la Photographie J-12

Samedi 14 novembre 2009

 Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partagerListe des intervenants

 

Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison Européenne de la Photographie (« Ouverture de la conférence »)

Guillaume Cuvillier, ancien rédacteur en chef du magazine Le Photographe (« La conscience de notre mémoire photographique existe-t-elle ? »)

Maxime Champion, photographe professionnel et journaliste spécialisé (« Un processus simple pour sauver nos images, pourquoi ne pas s’y contraindre ? »)

Patrick Peccatte, informaticien et documentaliste, expert en métadonnées (« L’information embarquée dans l’image numérique »)

Philippe Pons, photographe professionnel, spécialisé dans la communication Corporate (« L’apport du numérique dans le reportage en entreprise »)

Jean-François Camp, directeur des laboratoires photographiques Dupon (« Une solution pour bien gérer ses images numériques : la rematérialisation ? »)

David Attal et Hervé Pain, fondateurs du laboratoire « Fine art » Fotodart (« Le tirage numérique : une approche artisanale et traditionnelle conservée »)

Aziza Mercherresponsable marketing Europe de Carbonite, hébergeur (« Un prestataire assure la sauvegarde de nos fichiers »)

Matthieu Stefani, directeur de Citizenside, « Une agence photographique à l’écoute des témoins de l’actualité »)

Daniel Hennemand, analyse et organisation de l’image, consultant Edillia, (« Le cycle de vie de l’image, modération de la conférence »)

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le mercredi 25 novembre de 18h à 20h

à l’auditorium de la MEP

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Maison Européenne de la Photographie / Auditorium

5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris

Tel : 01 44 78 75 00 Métro : Saint Paul ou Pont Marie

Re : SITE : Flickr, site de partage de photos

Samedi 8 novembre 2008

Je ne crois pas qu’il faille dénigrer ces nouveaux acteurs. Ils sont là, émergeants, et ils proposent progressivement une partie des services jusqu’ici assurés par les professionnels. La chaîne traditionnelle s’en trouve bien sûr fragilisée. Nous, professionnels de l’image, photographes, documentalistes, iconographes, mais aussi développeurs, concepteurs ou fabricants sommes soumis à cette dure loi de la contraction des métiers et de la gratuité.Cependant, il nous faut voir la multitude, non pas comme une banalisation, mais comme un enrichissement sans précédent.Si nous sommes photographes, la confrontation de nos créations est inéluctable et il ne faut pas la craindre ou alors, c’est que nous sommes bien fragiles! Faire un distinguo entre amateurs et professionnels utilisant les mêmes outils va vite devenir problématique. Mais entre produire un visuel numérique et concevoir une image ? Qui apporte une réelle plus-value ? Il s’agit donc, dans un premier temps, de s’informer avant de manifester et de se battre non pas en relevant les pont-levis, mais en valorisant nos compétences. Sans doute, celles-ci doivent être réparties différemment. Les formations prendront en compte l’évolution du marché et de la demande. Ces mutations nous remettent en cause, mais elles apportent par ailleurs un extraordinaire potentiel de communication et de développement. Ce ne sont pas les plates-formes qui sont dangereuses – par exemple, elles communiquent mieux que certaines photothèques d’entreprise l’information sur les droits d’auteur – mais leur pouvoir d’addiction est terrible, et j’inclus les professionnels, puisque certaines entreprises commencent à utiliser ces services. J’évoque ici l’absence de gestion des métadonnées dans les fichiers (lire les analyses de Patrick Peccatte). Sorties de ce contexte, les images deviennent anonymes! Certains grands médias en ligne ou photothèques diffusent d’ailleurs toujours des images sans métadonnée! Il faut donc, non pas dénigrer, mais comprendre, tester, et intégrer ces offres dans notre compréhension de la nouvelle communauté de l’image; particulièrement en valorisant les tâches, c’est-à-dire des métiers, en amont et en aval de la diffusion-partage gratuite, comme la conception, la retouche, l’editing, l’indexation, et l’archivage…Les outils de gestion propriétaires sont peut-être condamnés, en revanche la valorisation des contenus est plus que d’actualité et les services vont donc se développer. En résumé, certains perdent leurs privilèges, d’autres devront développer de nouvelles expertises.

Rassemblement sur la passerelle des Arts à Paris lors de l’éclipse de 1999 ou « Chercher à voir », © Daniel Hennemand

daniel@hennemand.com

L’image et l’entreprise

Une expertise dans les métiers de l’image

Gérer ses images sur Flickr ou Picasa… Préserver aussi ?

Mercredi 24 septembre 2008

Chaque jour, on entend parler un peu plus de ces services, propriétés de Yahoo et de Google ! Services simples, services gratuits, services performants :-) .

Je suis fasciné par le discours enflammé des utilisateurs … et des auteurs. A les lire, il suffit de déverser nos beaux fichiers sur ces plates-formes pour résoudre nos problèmes d’archivage et de diffusion; aucune préconisation sur la sélection préalable, la sauvegarde « chez soi »… Que se passera-t-il en cas de disparition, rachat ou fusion de l’un de ces portails séduisants ? Même si nos productions « intégrales » sont copiées avant dépôt, que restera-t-il des sélections réalisées pour leurs publication ? Que restera-t-il aussi des indexations par tags quelques peut propriétaires ?

Promotion des services gratuits -> renforcement de la culture Web -> dépendance des internautes envers ces services gratuits -> addiction pour des services payants ?

Après l’image gratuite, la photothèque / vidéothèque gratuite !

Mercredi 17 septembre 2008

À force d’observer l’évolution des offres de gestion en ligne à vocation grand public de type Google ou Yahoo, je suis convaincu de l’avenir de ces solutions. Seulement voilà, elles sont proposées gratuitement ! Et demain ?

L’organisation des medias, c’est mon métier et jusqu’à présent je cherche contrepartie financière de mes prestations de service. Étant moi-même dans une structure proposant des services externalisés de types Saas / ASP, je suis étonné par autant de performances.

Forcément, plusieurs questions viennent à l’esprit. Ces services vont-ils se développer en maintenant la gratuité ? Pourquoi se limiteraient-ils à la communauté du grand public ? À quand une offre Corporate Picasa ou Flickr , comme est apparue il y a un an en France, l’offre « corporate » de la plus grande agence photographique en ligne ?

Déjà, nous connaissons les tests réalisés par des grands fonds institutionnels.

Pour les sceptiques, une anecdote. En prospection il y a un mois dans les nouveaux bureaux d’un « acteur majeur de la grande distribution », nous débattions des orientations d’un projet d’hébergement des Images des différents services. Une consultante extérieure à l’entreprise, (l’horreur, c’est de découvrir qu’un concurrent est déjà en place !) pour signaler l’urgence de la mise en place d’une solution, a déclaré que le service de la communication interne gérait leurs images sur Picasa! Il y avait, je crois, un peu de dédain dans son expression à ce moment.

Faut-il être étonné ? En examinant les questions posées sur les forums de ces sites gratuits, on remarque que certains rédacteurs sont des professionnels… annonceurs.

Alors, que faire ? Faut-il conclure à la mort prochaine des solutions dédiées ? Faut-il mettre en exergue l’expertise image avant la solution informatique ?

Comment réagir si ce n’est en premier lieu en débattant, en réfléchissant et peut-être, en communiquant mieux sur les métiers de chacun ?

Pour en débattre, il faudrait réunir acteurs créateurs, développeurs, producteurs et donneurs d’ordre. Nous sommes en France, et le cloisonnement semble toujours être de rigueur, chacun s’enferme dans ses missions avec la crainte de voir sa stratégie dévoilée, c’est compréhensible mais bien dommage.

Si vous avez le désir comme moi d’échanger sur ces sujets, merci de réagir. Par ordre d’apparition en scène… Bienvenue aux photographes, retoucheurs-développeurs, documentalistes, iconographes, acheteurs d’art, responsables de communication interne ou externe, attachées de presse, etc…

NB : ceci n’est pas, je l’espère, une vision simpliste. En général, nous exprimons dans un projet la nécessité de bien gérer la sécurité d’accès et la pérennité de l’indexation, et pour le moment, les métadonnées ne sont pas gérées par les deux solutions citées (Flickr les reconnaît et les intègre, mais ne les met pas à jour à l’exportation), mais la sécurité est déjà là, avec la gestion des groupes.

Mots-clefs : gestion image externalisation entreprise gratuité sécurité pérennité