Archive pour la catégorie ‘diffusion de l'image’

Les outils pour la photographie : les galeries Web

Lundi 23 août 2010

Une nouvelle rubrique pour aider chacun d’entre nous à choisir une solution technique dans chaque phase du traitement de l’image. Ici nous regardons de plus prêt les moyens pour héberger et exploiter nos photographies sur le Web.

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La couleur d’une photothèque

Lundi 2 août 2010

La tonalité d’un fonds photographique en ligne et sa qualité moyenne sont-elles liées?

Un fonds d’illustrations photographiques possède-t-il une couleur ou une tonalité, comme un texte mis en page peut en avoir une? Trop gris, trop clair, dense… Dans l’affirmative, pouvons-nous établir une relation entre la tonalité d’un ensemble et sa qualité moyenne?
Prenons quelques grands noms de l’imagerie en ligne, Fotolia, Flickr, Picasa, Google Image, Photononstop. Cela fait cinq gisements aux typologies différentes, tous non pas le statut d’agence, certains sont ouverts à tous, mais tout de même, leur volumétrie et leur typologie sont à prendre en compte, il s’agit de milliards d’images ; j’ai donc écrit « imagerie ».

Le site de flickr : http://www.flickr.com

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Chercher des images, comprendre les images

Mercredi 21 juillet 2010

Bientôt sur ce blog, nous nous interrogerons sur les moyens appropriés pour gérer un fonds photographique. Nous passerons en revue les différentes solutions mises à notre disposition par les éditeurs pour analyser, indexer et diffuser les documents visuels. Aujourd’hui, interrogeons-nous sur la qualité de l’offre faite en tant que photographe et sur les moyens qui peuvent nous aider à différencier notre travail de celui d’un autre, face à un acheteur potentiel. Faut-il vendre de l’objectivité ou enrichir la représentation de notre connaissance; accompagner le réel d’un vécu? La scénarisation est elle une solution?

Légendage et scénarisation : pose lors d'une séance de travail. Daniel, un étudiant Français à l'université de Princeton, s'était proposé comme modèle lors d'un stage sur la photographie de nu animé par Enestine Ruben sur le toit d'un immeuble de New-York. En face, Manhattan; en regardant le "roof" d'à côté, on pouvait observer la troupe de Merce Cunningham en pleine répétition. Photo Daniel Hennemand

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Recherche de métadonnées dans la photographie publiée

Mercredi 5 mai 2010

Toujours en quête d’expériences, je constate que la photographie continue à être diffusée de façon anonyme!

Actualité

Vu ce matin sur le site du Figaro.fr

Des images de la tempête à Nice. Des images de l’AFP, riches d’une rubrique « Description » renseignée en anglais :

« A giant wave breaks onto the Opera beach in Nice, southeastern France, on May 4, 2010 in Nice, southeastern France. High winds hit the French Riviera in the afternoon, due to last into the night. <br />AFP PHOTO VALERY HACHE »

Seul le champ description est renseigné en anglais dans ce reportage

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[archives] Diffuser un fonds numérique cohérent

Samedi 27 mars 2010

Mettre un fonds d’images photographiques à la disposition du plus grand nombre, c’est penser à la pertinence des sélections, construire une indexation ciblée. C’est se mettre à la place des utilisateurs, réfléchir à leurs besoins et à leur connaissance relative des techniques numériques, c’est donc proposer des fichiers utilisables par tous.

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Diffusion des éléments de communication des entreprises vers les collaborateurs, la presse et les partenaires

Mercredi 27 janvier 2010

Les enjeux d’une sous-traitance

Centralisation de la gestion et de la diffusion des éléments de communication numériques

Centralisation de la gestion et de la diffusion des éléments de communication numériques

Avec des structures de plus en plus légères et une obligation de bien communiquer rapidement, les responsables de la communication

désirent adopter une organisation réactive et cherchent à s’appuyer sur des partenaires maîtrisant les techniques de diffusion d’une information de qualité nécessaire à l’édition, à la presse et au multimédia.

Les priorités sont les suivantes :

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L’image photographique : un objet numérique facile à gérer ?

Mardi 29 décembre 2009

Nous devons considérer l’image devenue définitivement numérique comme un objet.

Cette approche à plusieurs avantages :

- L’objet induit la possibilité d’être pris en main, il est tangible et dans un contexte numérique, ce n’est pas du luxe! Il aide par la transposition d’habitudes « physiques » à la bonne gestion d’un univers virtuel mal perçu.

- L’objet est fabriqué, il a par conséquent une origine, ce qui favorise une réflexion sur les conditions de sa conception et de sa réalisation :

• Le témoignage de la chose vue et enregistrée.

• La notion du droit : droit de l’auteur, mais en amont, le droit de la représentation des êtres et des œuvres.

- L’objet est choisi dans un ensemble : mise en valeur par l’auteur, l’iconographe ou l’éditeur.

- L’objet existe, il doit être conservé et régulièrement vérifié :

• Gérer son archivage

• Détecter une dégradation

• Détecter un changement de statut  : information, archive, œuvre d’art

- L’objet à une valeur qu’il faut documenter, car il doit exister – subsister- dans un espace de communication communautaire foisonnant.

L’image sélectionnée et objétisée, grâce à l’enregistrement de métadonnées, est autonome et identifiée par opposition à la photographie diffusée dans un flux permanent d’informations risquant l’anonymat. Si l’image est sortie de son contexte, tout peut arriver, elle est mal comprise et le lien avec ses origines ayant disparu, l’auteur ne peut intervenir pour corriger un contresens ou même défendre son droit.

Nous l’avons déjà précisé, l’objétisation passe par l’intégration dans le fichier d’un certain nombre d’informations regroupées en quatre familles (règle des quatre quarts) :

- Documentaire

- Juridique

- Technique

- Sécurité / traçabilité

La gestion de cet enregistrement de métadonnées est réalisée sous l’égide de standards anciens, avec l’IPTC ou évolués, avec l’XMP.

 

L’objet image numérique offre les caractéristiques suivantes :

- Il peut être lu par tous systèmes informatiques, des unités bureautiques les plus banales aux programmes sophistiqués de retouche comme Gimp et PhotoShop.

- Il présente une forme compatible à tout enrichissement via des systèmes d’informations intervenant dans son cycle de vie. Les informations fiables contenues sont importées et récupérées par un système, modifiables en son sein par un iconographe et exportables dans un avatar numérique, pour une exploitation en aval, quelque que soit le média d’accueil.

Pour un gestionnaire, le corollaire est bien sûr le rejet d’objets ne respectant pas cette forme et l’exclusion des systèmes de gestion d’images gérant mal ou pas du tout ces standards, et ils sont encore nombreux.

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S’il faut relativiser les apports bénéfiques de ces standards, signalons le risque à considérer l’image comme une représentation isolée.

Ses origines doivent donc être mémorisées dans l’espace documentaire, car elles sont intrinsèquement signifiantes et indispensables à la compréhension de l’image. Celle-ci est unique mais souvent comprise dans un ensemble original. Nous parlons alors de fratrie à décliner sur un axe des ordonnées. C’est-à-dire qu’un objet « 2″ ne doit pas être totalement isolé de ses frères « 1″, et « 3″ et ainsi de suite.

A un niveau purement technique, nous parlons de parentalité, où il est possible sur l’abscisse de visualiser et d’accéder aux états successifs du fichier : prise de vue, fichier de développement, exemplaire d’exploitation et copie dégradée pour consultation.

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Gérer ses photos numériques : Exploiter : Comment contrôler ses images ?

Jeudi 3 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »undefined

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Dans la troisième partie, un chapitre évoque les différentes formes de détournement de nos images et propose des protection possibles.

Bien sûr, il y a les moyens techniques mais personnellement je ne crois ni à leur efficacité, ni à leur légitimité. En effet, avant de penser à verrouiller, informons clairement sur nos intentions d’auteur; il est fréquent de voir des images non créditées, y compris sur les sites des agences photo ou ceux des grandes entreprises. Nous consultons et récupérons alors des images anonymes, sans légende et sans paternité qu’il est impossible d’exploiter dans le bon droit. Elles encombrent dangereusement la toile, un peu comme ces satellites morts tournant dans l’espace.

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Deux exemples d’images « détournées » :

- l’une (en dessous) par une association régionale d’automobile, là, le crédit est apposé et est cohérent avec la déclaration « Creative Commons » lisible sur ma page Flickr.

l’autre (en tête d’article) : où non seulement l’images est exploitée sans crédit, mais elle est déformée. Une remarque, ceci est l’œuvre d’un ami génial et je trouve le résultat bien au delà de ma propre « création », mais ceci est une autre histoire; l’habitude de remixer une création initiale, phénomène contemporain majeur.

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Il parait donc intéressant de souligner l’importance de l’indexation de l’image à l’aide de métadonnées. Terme à comprendre au sens premier, c’est-à-dire comme une information accompagnant et renseignant un document :

- les métadonnées inscrites dans le fichier image lui-même,

- l’information de légende de cette image sur une page web et enfin,

- au sein même de la page, au niveau de son code source.

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La dématérialisation et le changement de statut des photographes

Mercredi 18 novembre 2009

L’image numérique a initié un mouvement de transformation en profondeur de l’économie de la photographie en permettant au plus grand nombre une visibilité planétaire de leur production. Hier, le livre et la presse offraient aux photographes professionnels la reconnaissance de milliers de lecteurs et progressivement la notoriété. Désormais, la diffusion et les échanges entre des millions d’internautes donnent à chaque photographe amateur une popularité minimum quelque soit son talent et en dépit de tout statut de créateur. Tous sont vus, beaucoup sont remarqués, certain accèdent à la popularité et font commerce de leur production par l’entremise des agences photos décidées à s’ouvrir aux nouveaux auteurs. Cette évolution bouleverse le système économique de l’image, choque les professionnels qui ne sont pas prêts à affronter cette concurrence. Celle-ci remet en question la valeur même de la photographie de commande, puisque ce phénomène atteint jusqu’aux donneurs d’ordre et modifie leur comportement dans des domaines où la réflexion et la réalisation d’une image adaptée étaient hier encore de rigueur.

Le clown sur l'armoire. Photo Daniel Hennemand

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Ma première FOTOlia à un euro!

Vendredi 16 octobre 2009

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Fotolia est une agence dite « microstock », c’est-à-dire qu’elle privilégie un modèle économique de vente d’images à bas prix pour toutes utilisations et sans limitation dans le temps.

Ces entreprises sont relativement jeunes, Fotolia est opérationnelle depuis 2005. Par la nouveauté de leur positionnement et le dynamisme, pour ne pas dire l’agressivité de leur discours, elles viennent déranger la communauté des photographes professionnels, des agences traditionnelles et des acheteurs.

La gène vient tout d’abord des conditions générales de vente qui sont à la limite de la contradiction avec la législation protectrice française vis-à-vis des créateurs. Elles dérangent également au niveau de la moral, car le discours commercial percutant sous entend que les tarifs pratiqués par les « anciennes » agences sont trop élevés, la protection des créateurs serait excessive, tout ceci paralysant un marché de l’image qui avait de toute évidence besoin d’être « libéré ». 

Depuis trois ans, on ne lit pas un article sur la défense des photographes, on n’assiste pas à un débat sur l’avenir du marché de la photographie, sans que l’on ne brandisse le nom diabolique de « Fotolia », cité comme l’exemple de la cause de la crise de ce marché. Ce matin encore, au Salon de la Photo, lors de la manifestation de l’UPC.

J’ai rencontré les collaborateurs français de cette agence la semaine dernière; ils m’ont accueilli avec un discours dynamique dénué de toute gêne vis-à-vis de cet environnement polémique; c’était à se demander si ces débats étaient arrivés à leurs oreilles.

Tout est résumé dans l’argumentaire commerciale :

1- Les tarifs pratiqués par Fotolia permettent aux acheteurs de renouveler souvent leur iconographie. Au lieu d’utiliser une ou deux images achetées à plusieurs milliers d’euros, ils peuvent acquérir beaucoup d’images à quelques euros. A cet instant, j’ai entendu une visiteuse poser la question clichée : « je vais refaire mon site, mais je n’ai pas beaucoup de budget… », c’est à croire que cette dame venait faire de la figuration, mais d’autres sont venus ensuite.

2- Avec 6 millions de références, le catalogue Fotolia contient des images de grande qualité.

3- Fotolia accorde des marges plus importantes aux créateurs : 30 à 61%, au lieu des 30 à 40% habituels, soit 10 à 20 % de plus par rapport à la concurrence. Pour un photographe « contributeur », la rentabilité ne se fait pas sur le chiffre d’une seule vente, mais sur le volume des ventes.

4- La force de Fotolia est de connaître les législations locales, contrairement aux gros agences américaines qui semblent méconnaître le droit typiquement français, par exemple.

 

On ajoute que le chiffre d’affaire de la vente d’images ne baisse pas, mais il est réparti autrement.

 

Fotolia propose une application pour l’iPhone et une API pour que les entreprises puissent intégrer le site de l’agence dans les Intranets. De cette manière, il est beaucoup plus aisé pour les collaborateurs de consulter et d’acheter à partir de leur interface professionnelle.

A mon retour du salon, je me suis connecté à fotolia.fr et j’ai profité de mon « code promo » pour télécharger deux images que me permettait ce crédit.

J’ai choisi deux images, dont ce bel oiseau au format « XS » : 425×282. Le titre est le suivant : Martin pescatore © Samuele

J’ai regardé les métadonnées proposées dans ce fichier, les voici : « martin pescatore,pescatore,uccello,colore »; « posato,ramo,visione,profilo,lisciare,penne,ruotare »; « capo,becco,sguardo,vicino,particolare,orizzontale »; « natura,fauna,avicola »; martin pescatore; pescatore; uccello; colore; posato; ramo; visione; profilo; lisciare; penne; ruotare; capo; becco; sguardo; vicino; particolare; orizzontale; natura; fauna; avicola

Copyright : Samuele

Lorsque j’évoque la concurrence du numéro un mondial, qui possède également une agence de ce type, l’équipe enjouée répond qu’ils sont vieux et engoncés dans leur veilles méthodes de management.

Enfin, lorsque j’évoque Flickr comme source d’inspiration montante et riche de plus de 3 milliards d’images, là j’observe une sorte de mépris; « Flickr, c’est pour les amateurs, c’est une grosse source de problèmes juridiques pour les utilisateurs futurs. Le nouveau partenariat entre l’agence numéro un justement et Flickr pour la commercialisation d’un best off n’a pas eu l’air d’impressionner mes hôtes. En revanche, on me rappelle que Corbis distribue Fotolia!