Formation en gestion de photothèque, prochaine session les 30 /11 et 1/12

27 octobre 2009

Dans la continuité du petit-déjeuner du 15 octobre dernier, nous organisons une session de formation de deux jours sur la gestion des photothèques d’entreprise : les nouvelles missions, les nouvelles techniques, de nouveaux outils.

Cette formation aura lieu les 30 novembre et 1er décembre prochains, dans les locaux de la Pépinières d’entreprises de la CCIP, Paris Soleillet, dans le 20ème arrondissement. Vous trouverez le programme ci-dessous.

J’espère vous y voir nombreux, n’hésitez pas à me contacter pour vous inscrire ou pour obtenir des précisions.

Bien à vous, Daniel Hennemand

Tout avoir sur le programme

Manifestation de l’UPC au Salon de la Photo

17 octobre 2009

Les adhérents du syndicat « Union des Photographes Professionnels », l’UPC, ont manifesté hier au Salon de la Photo, à Paris, Porte de Versailles. Le combat se poursuit pour le respect des droits des photographes professionnels. Une manifestation qui mettait l’accent une nouvelle fois sur le mélange des genres entre photographes professionnels et amateurs, l’usage abusif d’images gratuites dans la presse et l’emploi par trop fréquent de la mention DR par les éditeurs.

Ma première FOTOlia à un euro!

16 octobre 2009

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Fotolia est une agence dite « microstock », c’est-à-dire qu’elle privilégie un modèle économique de vente d’images à bas prix pour toutes utilisations et sans limitation dans le temps.

Ces entreprises sont relativement jeunes, Fotolia est opérationnelle depuis 2005. Par la nouveauté de leur positionnement et le dynamisme, pour ne pas dire l’agressivité de leur discours, elles viennent déranger la communauté des photographes professionnels, des agences traditionnelles et des acheteurs.

La gène vient tout d’abord des conditions générales de vente qui sont à la limite de la contradiction avec la législation protectrice française vis-à-vis des créateurs. Elles dérangent également au niveau de la moral, car le discours commercial percutant sous entend que les tarifs pratiqués par les « anciennes » agences sont trop élevés, la protection des créateurs serait excessive, tout ceci paralysant un marché de l’image qui avait de toute évidence besoin d’être « libéré ». 

Depuis trois ans, on ne lit pas un article sur la défense des photographes, on n’assiste pas à un débat sur l’avenir du marché de la photographie, sans que l’on ne brandisse le nom diabolique de « Fotolia », cité comme l’exemple de la cause de la crise de ce marché. Ce matin encore, au Salon de la Photo, lors de la manifestation de l’UPC.

J’ai rencontré les collaborateurs français de cette agence la semaine dernière; ils m’ont accueilli avec un discours dynamique dénué de toute gêne vis-à-vis de cet environnement polémique; c’était à se demander si ces débats étaient arrivés à leurs oreilles.

Tout est résumé dans l’argumentaire commerciale :

1- Les tarifs pratiqués par Fotolia permettent aux acheteurs de renouveler souvent leur iconographie. Au lieu d’utiliser une ou deux images achetées à plusieurs milliers d’euros, ils peuvent acquérir beaucoup d’images à quelques euros. A cet instant, j’ai entendu une visiteuse poser la question clichée : « je vais refaire mon site, mais je n’ai pas beaucoup de budget… », c’est à croire que cette dame venait faire de la figuration, mais d’autres sont venus ensuite.

2- Avec 6 millions de références, le catalogue Fotolia contient des images de grande qualité.

3- Fotolia accorde des marges plus importantes aux créateurs : 30 à 61%, au lieu des 30 à 40% habituels, soit 10 à 20 % de plus par rapport à la concurrence. Pour un photographe « contributeur », la rentabilité ne se fait pas sur le chiffre d’une seule vente, mais sur le volume des ventes.

4- La force de Fotolia est de connaître les législations locales, contrairement aux gros agences américaines qui semblent méconnaître le droit typiquement français, par exemple.

 

On ajoute que le chiffre d’affaire de la vente d’images ne baisse pas, mais il est réparti autrement.

 

Fotolia propose une application pour l’iPhone et une API pour que les entreprises puissent intégrer le site de l’agence dans les Intranets. De cette manière, il est beaucoup plus aisé pour les collaborateurs de consulter et d’acheter à partir de leur interface professionnelle.

A mon retour du salon, je me suis connecté à fotolia.fr et j’ai profité de mon « code promo » pour télécharger deux images que me permettait ce crédit.

J’ai choisi deux images, dont ce bel oiseau au format « XS » : 425×282. Le titre est le suivant : Martin pescatore © Samuele

J’ai regardé les métadonnées proposées dans ce fichier, les voici : « martin pescatore,pescatore,uccello,colore »; « posato,ramo,visione,profilo,lisciare,penne,ruotare »; « capo,becco,sguardo,vicino,particolare,orizzontale »; « natura,fauna,avicola »; martin pescatore; pescatore; uccello; colore; posato; ramo; visione; profilo; lisciare; penne; ruotare; capo; becco; sguardo; vicino; particolare; orizzontale; natura; fauna; avicola

Copyright : Samuele

Lorsque j’évoque la concurrence du numéro un mondial, qui possède également une agence de ce type, l’équipe enjouée répond qu’ils sont vieux et engoncés dans leur veilles méthodes de management.

Enfin, lorsque j’évoque Flickr comme source d’inspiration montante et riche de plus de 3 milliards d’images, là j’observe une sorte de mépris; « Flickr, c’est pour les amateurs, c’est une grosse source de problèmes juridiques pour les utilisateurs futurs. Le nouveau partenariat entre l’agence numéro un justement et Flickr pour la commercialisation d’un best off n’a pas eu l’air d’impressionner mes hôtes. En revanche, on me rappelle que Corbis distribue Fotolia!

 

Formation pour les photographes

4 octobre 2009

Eric Delamarre propose une nouvelle session : L’objet des stages que j’organise est de vous faciliter la gestion de ce quotidien par une meilleure compréhension et une approche concrète de ces moments qui deviennent vite des « bouffes-temps » par rapport à la photo elle-même : • Envois de factures • Rédactions de devisDéclarations de TVADéclarations de fin d’annéeDéclaration d’activité (comment la remplir pour ne pas faire d’erreur)Gestion de l’activité au quotidien (élements comptables, dépenses déductibles …)TVA (conditions de déductions et déclarations)Prospection (base de constitution d’un fichier, suivi )Négociation (base de méthodes achat et vente)Facturation et devis (rédaction et mode de calcul, frais, droits,etc) … Il reste quelques jours pour vous inscrire à ce stage que j’organise les 4 et 5 novembre à Paris, profitez-en. Vous pouvez régler le montant de 588 € TTC en deux chèques(300 € et 288 € en les envoyant ensemble, le premier sera déposé le 15 octobre et le second le 15 novembre) Contact

Annuaire professionnel de l’image

4 octobre 2009

Une mise à jour vient d’être faite.

Répertoire professionnel de l'image 2010

Accès au répertoire professionnel de l’image lien

Si vous ne savez pas encore ce que Google peut faire pour vous!

2 octobre 2009

Les mots-clefs ? ‘Servent à rien !

28 septembre 2009

C’est bizarre de lire des choses bizarres, dès le lundi matin : vu dans la lettre de l’excellent site d’Abondance :  Google et la balise meta « keywords »  ->  ma petite réponse du jour :Bonjour, … sauf que, les mots-clefs sont des éléments traditionnellement essentiels à l’identification et à la communication, pour les documentalistes et pour les iconographes. Cette réflexion doit être exploitée sur toute la chaîne de transmission de l’image : production -> sélection + référencement -> publication. Nier les mots-clefs, c’est un peu comme détruire les plans de l’architecte avant de construire une maison. C’est effectivement un moyen de voir le positionnement des autres, mais aussi de se positionner soit-même. Définir un contexte, orienter des significations, etc. Ce n’est pas parce que Dieu le veut, qu’il ne faut pas réfléchir. Le choix des mots-clefs est le fruit d’une réflexion qu’il faut faire fructifier en aval, à trouver donc (pour Dieu!) d’autres moyens de les « rendre utiles ». Bien à vous, Daniel Photogestion.com

Lecture de l’image : la musique, un bruit assourdissant!

26 septembre 2009

undefinedAgrandir Nous voyons ici une scène du monde industriel, précisemment, de l’industrie du disque phonographique. L’épreuve, un tirage de presse aux dimensions moyennes, est signée Wide World Photos, The New-York Times, S.A., …Paris. La légende nous informe sur une étape de la fabrication des matrices, nécesaires au pressage des disques. La firme en question appartient à Electrola, située à Berlin. L’appellation Electrola est nouvelle, elle signale l’appropriation germanique de la marque anglaise Gramophone, plus tard connue en France sous le label « La Voix de son Maître ». Pour arriver à produire des disques, support d’un enregistrement qui fera le bonheur de mélomanes confortablement installés dans leur salon, il faut organiser une chaîne de production qui n’a rien de poétique. Des chimistes, des mécaniciens et des métallurgistes remplacent ici les interprètes. Notre image nous montre la phase de traitement de disques métalliques qui permettront le pressage en creux du sillon du phonogramme, capable de restituer l’enregistrement sonore initial. Ces pièces métalliques ont été traitées en amont par l’électrolyse afin de les recouvrir d’une fine couche de métal dur. Les pièces issues de cette étape doivent être dépourvues de tout défaut, car de leur empreinte dans la cire chaude et malléable devra naître un disque parfait. L’enregistrement sonore devra être restitué sans qu’aucun artefact ne vienne troubler son audition. Particulièrement, le bord du disque et la plage d’attaque de la gravure doivent être lisses; celle, en fin de lecture, proche de l’étiquette centrale, doit aussi est exempte de défauts qui engendreraient des chocs acoustiques perturbateurs pour les oreilles de l’auditeur. Lire le reste de cet article »

Un petit déjeuner sur les métiers de l’image

16 septembre 2009

Formation aux métiers de l’image : Comment gérer ses photographies numériques

Chaque jour, nous nous interrogeons sur la manière d’organiser ou de réorganiser nos fonds d’images.Les outils de gestion des photothèques se perfectionnent et les éditeurs enrichissent leurs offres,les services en ligne, qu’ils soient payants ou gratuits, nous interpellent,les missions du responsable de photothèque évoluent.

Nous vous proposons de faire le point sur ces différents aspects de l’organisation des images,

le jeudi 15 octobre 2009, de 9h15 à 12 heures.

Cette invitation est une introduction à une session de formation de deux jours, prévue courant novembre.

Programme :

  • Quelle est la mission d’une photothèque en 2009?
  • Etre responsable en entreprise, s’adapter aux nouveaux outils.
  • Définir une politique éditoriale, cibles, critères, pertinence et dimensions des choix.
  • Construire une fiche documentaire, pouvons-nous prendre le temps d’indexer?
  • Les solutions disponibles.
  • Contrôler vos images sur le Web, maîtriser l’e-réputation de son entreprise.

Intervenants : Daniel Hennemand, consultant en organisation, photographe; Marie-Do. Chiarelli, documentaliste, photographe.

Ce sera l’occasion de vous présenter mon ouvrage à paraître aux éditions Eyrolles : « Gérer ses photos numériques » (20 euros, 17 x 23 cm, quadri) D.H.

Rendez-vous au 14, rue Soleillet 75020 Paris – 1er étage – salle 1.11

RSVP avant le 1 octobre : contact@edillia.com +33 (0)9 51 70 68 35 +33 (0)6 60 40 13 12

Frais de participation : 10 euros TCC

Mots-clefs : archives, audiovisuel, e-réputation, gestion, iconographie, indexation, partage, photographie, photothèque, sauvegarde, traçabilité, valorisation

Lecture de l’image : le Poste Parisien, un concert radiophonique, 1934

5 septembre 2009

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Cette photographie de Christian Duvivier nous montre le grand auditorium du Poste Parisien, situé au 116b avenue des Champs Elysées. Cette image semble sonore, avec ses interprètes. Le pianiste à gauche, puis le guitariste et les cuivres plus à droite; avec un chanteur planté au centre et une charmante violoniste un peu raide. J’entends le répertoire de Fred Adison, d’Alix Combelle, de Ray Ventura, ou d’Alain Roman (ici présent). Cette image est lumière, une guirlande avec le nom de la station est accrochée au plafond et le fond de scène irradie de son décor en vitrail symbolisant le rayonnement radio électrique de la station à travers le monde. Le Poste Parisien était avant la guerre une des plus grandes radios privées d’Europe, avant sa disparition provoquée par le monopole d’état à la Libération. Cette radio privée vivait de la publicité; Robert Desnos en a été un des chantres! Cette image est architecture de par son cadre et ses lignes perpendiculaires; rideaux et parois absorbantes, plafonds en piège à sons, et ce vitrail monumental à la typographie concentrique Art Déco. L’image enfin est humaine et populaire, ce concert radiophonique dansant a attiré une cohorte de participants dans ce minuscule palais sans fenêtre. Est-ce un samedi soir ou un dimanche, en matinée? Beaucoup d’hommes et de femmes sont coiffés de chapeaux, un enfant, au centre, est porté sur les épaules d’un adulte; le pompier de service est là aussi, sur la droite. L’assistance, prévenue de l’acte imminent du photographe, fixe l’appareil. La fête radiophonique s’immobilise-t-elle? L’image est-elle réellement sonore, ou bien les poses sont feintes, les mains du pianiste sur le clavier sont-elles fixes ou courent-elles sur l’ivoire ? Des deux ampoules sur le couvercle, laquelle est allumée, la rouge ou la verte ? L’attitude du violon fait croire à une pose, donc muette, mais ce n’est pas certain, elle peut certainement poser tout en jouant! Cet instant photographique a peut-être été calé juste avant l’attaque de l’orchestre, parti pour jouer un de ces succès de l’année, un de ceux que chante Albert Préjean ? “La crise est finie” : “… Nous vivons dans l’âge d’or, Crions le bien fort…” ou bien “Amusez-vous” : “…Foutez vous d’tout, la vie entre nous est si brève, Faites les cent coups, dépensez tout…”. 1934, c’est aussi l’année de la “nuit des longs couteaux”, Hitler fait assassiner à Munich les membres de l’aile gauche de son parti. Un grand frisson a certainement parcouru l’Europe, est-il parvenu jusqu’à cet auditorium du Poste Parisien sur les Champs Elysées ?

Et puis les lumières se sont éteintes, le rideau tiré cache maintenant le fond de scène, quelques chaises attendent les interprètes d’une prochaine émission, au fond, la console, un micro sur pied et deux suspendus, à gauche, l’estrade du chef d’orchestre, de part et d’autre deux pianos fermés et éteints. Certainement une odeur de studio et un silence troublé par la ventilation, activée entre deux sessions d’enregistrement. Un lieu, deux photographies, deux représentations inconciliables d’un même espace.-

Merci à Jean-Marc Printz de 100-ans-de-radio.com pour la communication du document représentant l’auditorium vide.

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