Meilleurs vœux pour cette nouvelle année

5 janvier 2018

France Culture, Jean-Pierre Beauviala

2 décembre 2017

France Culture ; Surpris par la nuit – Jean-Pierre Beauviala 1/2 & 2/2 (1ère diffusion : 02-03/10/2007)
Rediffusion d’une belle réalisation radiophonique de 2007 sur un grand inventeur du monde du cinéma, Jean-Pierre Beauviala.
« … Arriver à fabriquer des outils aussi complexes que des caméras, des enregistreurs, des marqueurs de temps en pensant aux gestes qui vont les embrasser.
Il y a une pensée écologique, une sorte de pensée du monde dans ses objets.
Jean-Pierre ne fabrique pas seulement un produit, il fabrique quelque chose qui est une pensée du geste, du sien et de celui qui va utiliser l’outil. »

Par Yaël Mandelbaum et Julien Marrant – Avec Jean-Pierre Beauvial, Alain Bergala, Serge Toubiana, Caroline Champetier et Thora Van Male – Réalisation Manoushak Fashahi

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/surpris-par-la-nuit-jean-pierre-beauviala-12-1ere-diffusion-02102007

Photogestion vous souhaite une bonne année 2017

12 janvier 2017

Photogestion vous souhaite une bonne année 2017

Noël 2016 à Milan, Lombardie, Italie ; Escalier contemporain, palais en restauration Piazza Mercanti ; pavage typique d’une rue du centre de Milan ; verrière de la rotonde centrale de la Galleria Vittorio Emanuele II ; sol en marbre et pierres dures de la cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, piazza del Duomo ; bronze du sculpteur Arnaldo Pomodoro (détail), Piazza Filippo Meda.

Giverny, le jardin numérique de Claude Monet

29 mai 2016
Giverny, le jardin de Claude Monet

Giverny, le jardin de Claude Monet ; photo Daniel Hennemand, 1997

« Le jardin d’eau ». Une de mes premières images numériques, réalisée en 1997 avec un boîtier Polaroid PDC-2000 emprunté à mon employeur P-Ingénierie, distributeur de la marque. Ce nouvel appareil au prix élevé – l’équivalent de 3 000 à 4 000 euros – était fascinant par sa forme plate, agréable à prendre en main. Il renfermait un disque dur pour l’enregistrement de fichiers de 1600 x 1200 pixels, au standard Tiff d’un poids de 5,6 Mo, vierge de toutes métadonnnées encore peu utilisées à l’époque.
En revoyant cette image, j’ai l’impression de regarder un autochrome.

Polaroid PDC-2000

Daniel Hennemand, v1.0

Comment gérer votre photothèque?

Google supprime Picasa

14 février 2016

Les services en ligne et l’application installée*

Logos des marques Google Picasa et Google Photos

Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’une entreprise planétaire du Web poursuive la mise en cohérence de ses développements, cohérence visant à faire converger tous les actifs numériques de la planète vers une gamme unique de services ; les utilisateurs connectés confiant leurs objets à un seul acteur. Le bénéfice de cette mise en cohérence est apparemment reconnu par tous. Elle permet la gestion et le partage des images quelque soit le périphérique de capture ou de lecture, ordinateur de bureau ou portable, tablette et smarphone : cela va dans le sens de l’histoire, il s’agit d’une application « responsive » ; une fonctionnalité commune via une interface compatible.

Cette évolution n’est peut-être pas sans conséquence dans l’usage et les garanties apportées à chacun.
 Les utilisateurs de Picasa ont pour habitude d’importer des images, puis de saisir une description, des mots clés et une définition des conditions de « réutilisation » permises pour des tiers. On peut ajouter les commentaires aux images rédigés par les contributeurs et l’organisation par dossiers – « albums » auparavant, « collections » aujourd’hui -.
 Avons-nous la garantie de conserver les données existantes dans le nouvel espace alloué par Google Photo? Des tests le révèleront, déjà on parle de la disparition des commentaires, mais ce mini séisme dans l’univers de la photographie en ligne permet de mettre en exergue la nécessité pour chacun de prendre certaines précautions pour préserver les informations produites.

L’image a une valeur intrinsèque, mais elle devient riche accompagnée d’informations que nous ajoutons. La documentation d’une image accroît sa valeur, émotionnellement mais objectivement par une aide à sa compréhension. La légende, les mots clés hissent l’image au rang du document intelligent. Beaucoup d’utilisateurs investissent du temps à cet enrichissement, il s’agit de ne pas le perdre. Malheureusement, de toutes évidences certaines données disparaitront.

Cet événement orchestré par Google permet de rappeler qu’être totalement dépendant d’un service en ligne grand public est dangereux. On peut considérer la disparition de Picasa comme mineur dans l’évolution du monde numérique, on peut y voir aussi un renforcement de notre dépendance vis-à-vis des plateformes communautaires au détriment d’une maîtrise personnelle de nos documents. Là ou une prestation professionnelle peut garantir une véritable pérennité de nos données, les services « gratuits » ne font dans une certaine mesure que nous autoriser à utiliser un service sans garantie du lendemain.

Daniel Hennemand, v1.4

* Entre mars et mai 2016.

[archives] Le respect des droits de l’image grâce aux métadonnées

11 février 2016

Résultat de recherche sur Google Images
La semaine dernière, lors d’une formation en organisation de photothèque, j’ai dû répondre à la fameuse question de la diffusion sécurisée des images de consultation et sur l’utilité des fichiers en « basse définition avec filigrane ». Me voici obligé de dire qu’à mon sens, ces protections devenaient désuètes devant la profusion des sources et des moyens de diffusion. Mieux valait enrichir les fichiers diffusés de métadonnées informant sur le sens de l’image, sur l’identité et les coordonnées des ayants droit. Lire le reste de cet article »

Quels souhaits photographiques pour 2016?

2 janvier 2016

De la création?
Oui, c’est bien ça, la création. Avec une âme et des idées, n’importe quel appareil, l’auteur pourra toujours construire un imaginaire, rendre compte de soi et des autres et avancer. Un même espace, une même vie, mais avec l’amour et la passion de l’image, tout est à recommencer.

Balloon Dog, the fake!

Balloon Dog, the fake! Cadeau de Noël, tirelire pastiche de l'œuvre de JeffKoons ***

La technologie?
Peu importe! Des petits appareils, des gros, des sophistiqués pour se faire remarquer, des éventuellement pour téléphoner… On sait depuis la publication du petit livre bleu de Chase Jarvis, que le meilleur appareil est celui que vous avez sur vous*.

Le partage?
Oui, oui, partageons ; au bénéfice des plates-formes qui aspirent nos forces. La machine continue à nous séduire. Nous sommes des photocapteurs, nous rendons compte bénévolement de l’état du monde. Tout de même, sûrement impossible maintenant de s’en passer.

La sécurité des données?
Je veux bien mais il y a peu d’espoir. On amasse des brouettes numériques sans se poser un peu pour en tirer le meilleur… On conserve dans un coin de disque dur en attendant un gros plantage. Le seul sauvetage possible, un album photo fièrement offert pour les fêtes ; vous l’avez fait au moins? Le reste passera dans les poubelles du futur. Ou alors confiez-vous à Facebook, Apple, Google, Amazon. Déportez vos documents! Avec des ordinateurs sans connectique, juste un port Ethernet pour la salvatrice connexion au monde. Dépendance et délocalisation de vos données sont les deux mamelles de la nouvelle machine globale.

La documentation des images?
Alors là, c’est le désert, la Bérézina, le Radeau de La Méduse. Indiquer le quiquoiquandoù nécessaire à la compréhension et à la pérennité des images relève de l’utopie. Le grand public? Non pas et les professionnels ne pratiquent toujours pas l’intégration des métadonnées aux images. Mêmes les institutions inaugurent des sites en proposant des fichiers muets**. L’utilisateur télécharge donc des documents anonymes au sens hypothétique sans ayants droit.

Tout ceci me fait un peu douter de l’évolution des bonnes pratiques, mais c’est sûrement générationnel… Parlons en ensemble si vous le vous voulez.

Toutefois le doute ne m’empêchera pas de vous souhaiter une excellente année photographique 2016.

* The best camera is the one that’s with you – iPhone photography, Chase Jarvis, New Riders, 2010 – lien

** Exemple 2015, École nationale des ponts et chaussées – lien

*** Rétrospective Jeff Koons, Paris 2015 -  lien

Daniel Hennemand, v1.4

Gérer ses photos numériques Gestion de photothèque

Les mises à jour système Apple

4 octobre 2015

OS 10.9 un merveilleux propulseur pour la consommation forcée !

Les mises à jour système Apple ; OS 10.9 un formidable propulseur pour la consommation forcée !

Les mises à jour système Apple ; OS 10.9 un formidable propulseur pour la consommation forcée ! - Illustration Daniel Hennemand

L’idée initiale est d’accepter d’être à jour dans l’offre Apple pour mon smartphone. Un iPhone 6 tout neuf se doit d’être équipé du dernier des systèmes d’exploitation.
Donc, mise à jour acceptée. Exceptés les bugs habituels vite résolus, un message vous alerte à la première connexion de votre iPhone à l’ordinateur : « L’iPhone de Daniel Hennemand ne peut être utilisé… avec cette version d’iTune ».

Ayant conservé une – trop – ancienne version d’OS, vous vous dite qu’il faut cette fois-ci franchir le pas.
Lire le reste de cet article »

Indexation participative d’une photographie

22 septembre 2015

Cohérence et pérennité des métadonnées d’une image

En sollicitant la solidarité des différents acteurs du cycle de vie de l’image photographique, de la production à la diffusion, et en explicitant le rôle des métadonnées dans l’enregistrement des images numériques, nous pouvons espérer optimiser la qualité de l’indexation, fiabiliser le traitement juridique et éradiquer définitivement la diffusion et le stockage de fichiers anonymes et muets.

Indexation participative d’une photographie par metadatas

Indexation participative d’une photographie - Illustration Daniel Hennemand

L’idée d’une indexation participative

En traitant du problème de l’indexation d’une image, non pas isolément par phase et par métier, mais dans sa globalité, c’est-à-dire en appréhendant son cycle de vie, il apparaît logique d’envisager la participation à l’indexation de chaque acteur contribuant à la production du document puisque les outils utilisés sont communs ou compatibles. Si chaque métier est spécifique, l’idée que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice fait son chemin. La chaîne de production doit cumuler les interventions de chacun ; l’objet numérique final doit être riche des connaissances de chaque contributeur. Pour commencer, le photographe, car il peut programmer son boîtier et enregistrer son crédit photographique – obligatoire et normalisé -. Le photographe encore, mais dans son rôle de développeur-retoucheur dans la phase de post-production, car il est présent sur le lieu de prise-de-vue et peut identifier l’événement et les personnes présentes; l’outil de développement lui offre la possibilité d’intervenir sur les métadonnées et de saisir ces informations. Pour la date de prise de vue, le boîtier l’enregistre automatiquement.  L’iconographe, quant à lui, saura par son expertise sémantique faire fructifier et enrichir ces données, les corriger et les compléter en pleine cohérence avec la charte documentaire du fonds et de l’entreprise.

Urgence de l’identification

La seconde idée est d’éviter le stockage de fichiers dépourvus d’information, d’identifier au plus vite – à la source  – l’objet numérique car il sera ensuite transformé, copié et sauvegardé plusieurs fois par les différents intervenants : le photographe,  les différents services de communication, les rédactions, etc (voir illustration). Nous connaissons tous le cas des sélections envoyées en urgence à la presse, en parallèle à la chaîne de traitement habituelle, avant la livraison du reportage à la photothèque. Ces fichiers peuvent communiqués alors qu’aucune information n’a été intégrée, ce qui lors de leur exploitation ou réutilisation peut engendrer des erreurs de crédit photographique ou d’interprétation – constitution de fonds d’avatars anonymes -. Chaque fichier doit donc au plus vite contenir un minimum de données certifiées avant toute diffusion.

Des outils compatibles

Pour finir, parlons des outils. En amont, les créateurs utilisent Adobe Lightroom – ou équivalents -, l’iconographe peut adopter facilement Adobe Bridge, visionneuse fiable et compatible avec Lightroom au niveau des métadonnées et de l’ergonomie. Puis évidemment les logiciels de gestion de photothèques, très performants aujourd’hui qui doivent assurer la compatibilité de traitement des métadonnées, tant à l’importation – récupération des champs titre, description, mots clefs, date de prise de vue, copyright – qu’à l’exportation car ils constituent le coeur de la gestion et de l’indexation des images. Le logiciel doit donc restituer l’enrichissement documentaire réalisé dans son sein pour le diffuser en toute sécurité vers les utilisateurs sous forme d’objets numériques riches en métadonnées.


Daniel Hennemand, v1.3

(réédition d’un article de mars 2013)

Gérer ses photos numériques Gestion de photothèque

Considération de la chose imprimée

2 avril 2015

Considération de la chose imprimée

Commande disparate chez Amazon, un étui de protection pour iPhone 6 et un opuscule sur la musique Bruitiste aux Éditions Allia. L’image est parlante ; trois enveloppes pour l’étui et le livre jeté en vrac dans le carton. Le livre est taché, dommage la maquette était belle.

Daniel Hennemand, v1.0